Alors que sa capsule partagée avec trois autres astronautes s'est amarrée samedi à la station spatiale internationale, le Français Thomas Pesquet a pu profiter d'un jour de repos dimanche à bord. Pour le spationaute et ses collègues, c'est donc à partir de ce lundi que commencent les choses sérieuses, même s'il leur faudra à peu près une semaine pour atteindre un rythme régulier. Réadaptation à l'environnement de la station spatiale, installation de machines, démarrage d'expériences... Le programme de ce début de mission, qui durera six mois, est chargé, comme vous l'explique Europe 1.
Une station spatiale bien plus en bazar que ne le laissent croire les simulateurs
Thomas Pesquet va d'abord devoir passer en revue l'état actuel du bâtiment et en particulier ses procédures d'urgence. Cela implique de revoir où sont les extincteurs, les masques à oxygène et de se familiariser de nouveau avec les sons qui correspondent à telle ou telle urgence. Il s'est bien sûr entraîné à cela au sol mais la station est bien plus en bazar que ce que laissent croire les simulateurs, disent généralement les astronautes.
Viendra ensuite le début des expériences scientifiques. Certaines doivent commencer à être installées tout de suite en raison de leur complexité, raconte l'astronaute Jean-François Clervoy au micro d'Europe 1. Celles-ci "demandent des assemblages complexes de toutes sortes d'équipements sur lesquels il faut, à la manière d'un bricoleur, assembler, visser, attacher, connecter des câbles de différentes longueurs et de différentes natures", décrit-il.
Deux heures de sport par jour
Cela vaut particulièrement pour les systèmes étudiant les "os et les muscles", précise Jean-François Clervoy. "Ce sont de grosses machines qui demandent beaucoup de temps pour être assemblées."
Thomas Pesquet aura par ailleurs du temps pour prendre ses marques, en installant ses affaires dans sa couchette par exemple. Il pourra aussi commencer à faire ses deux heures quotidiennes de sport.