La mairie de Rennes a décidé d'encourager les clubs de sportifs à accueillir des adhérents non-binaires, des personnes se définissant ni exclusivement homme ou femme. Pour les associations tournées vers cette inclusion, les subventions seront plus généreuses. Cette décision provoque du débat au sein des associations sportives de la ville.
Exclusion d'enfant
Au premier rang des opposants, un élu Horizons, bénévole du club de basket Charles Compagnon, est ulcéré par cette idée d'avoir des adultes et des enfants non-binaires inscrits sur la feuille de match.
>> LIRE AUSSI - Rentrée scolaire : le sport, une manière de favoriser l'apprentissage à l'école primaire
"Pour les mineurs, c'est un vrai danger. Par exemple, un petit Kevin inscrit en non-binaire va forcément être dans l'équipe des garçons. Il y a un risque qu'il se retrouve exclu par les autres", explique-t-il au micro d'Europe 1.
D'autres priorités
Les dirigeants du club rennais de rugby, eux, sont également perplexes. Dans leur club, le sport est pratiqué en mixité jusqu'à l'âge de 14 ans. "Les garçons et les filles pratiquent ensemble sans distinction. Après, le physique change et on mettrait en danger les filles à pratiquer avec des garçons. Si on rencontre des pratiquants non-binaires, l'exercice du rugby peut être difficile. Il faudrait peut-être que la Fédération Française de Rugby qui ne s'est pas positionnée vienne dire qu'il existe une évolution dans la pratique du rugby".
Au sujet des subventions, les clubs avouent avoir une autre priorité : l'état des vestiaires.