Manuel Valls a condamné mardi des violences "inadmissibles", en marge de la manifestation des chauffeurs de taxi franciliens contre la concurrence des véhicules de transport avec chauffeur (VTC), émaillée notamment par des jets d'oeufs ou des pneus brûlés.
Droit de manifester. "Il y a un droit de manifester. Il faut le respecter, même dans cette période d'état d'urgence. Mais les violences sont inadmissibles, aucune cause ne peut justifier une telle violence", a déclaré à la sortie de la réunion du groupe socialiste à l'Assemblée le Premier ministre, qui devait recevoir à 12H15 à Matignon une délégation d'organisations professionnelles de taxis.
"De nombreuses interpellations". Manuel Valls a salué le travail des forces de l'ordre, évoquant "de nombreuses interpellations, qui donneront lieu, je n'en doute pas à des suites judiciaires". "Le dialogue nécessite la condamnation de la part de tous les acteurs de toute cette violence", a-t-il ajouté.
Baisse du prix des licences. Deux intersyndicales réclament une compensation à la baisse d'activité du secteur et la chute des prix des licences, dues selon elles à la concurrence de certains VTC qui ne respectent pas la loi et cassent les prix.