Pour la première fois depuis le début de l'épidémie, le gouvernement veut donc inscrire dans la loi l'obligation de respecter la règle du télétravail. Avec à la clé, la possibilité pour l'inspection du travail de verbaliser les entreprises qui ne jouent pas le jeu des amendes administratives.
Le ministère du travail beaucoup plus ferme
La ministre du Travail, Elisabeth Borne, recevait aujourd'hui les partenaires sociaux avec un message clair : le gouvernement va se montrer beaucoup plus ferme sur l'application du télétravail.
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Jusqu'à présent, les entreprises risquaient une sanction pénale beaucoup plus difficile à mettre en place. D'ailleurs, aucune n'a été prononcée jusqu'à présent. L'objectif du gouvernement, c'est donc de mettre un coup de pression sur les entreprises réfractaires. Un tour de vis très peu apprécié par la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME).
L'amende pourrait tourner autour des 2.000 euros par salarié
"Ce qui va se passer, c'est que l'inspecteur du travail, en quelque sorte va avoir un carnet à souches et pourra mettre une amende. Je suis désolé, mais ce n'est pas comme ça que les choses doivent fonctionner. Ça donne l'impression que, du côté du gouvernement, on ne peut plus simplement se baser sur la confiance et considérer les entreprises comme des partenaires et qu'il faut qu'on sorte le bâton et ce qu'on leur envoie comme message n'est pas bon", a pesté son secrétaire général, Jean-Eudes du Mesnil du Buisson.
Le montant de ces amendes n'a, toutefois, pas encore été tranché. Il pourrait être d'environ 2.000 euros par salarié, mais reste, tout de même, à préciser.