Emmanuel Macron a salué vendredi en Bretagne les secours qui ont "permis de sauver beaucoup de vies" après le passage de la tempête Ciaran, et a plaidé pour "rétablir au plus vite la vie normale" en activant l'état de catastrophe naturelle "partout où on pourra le faire". "Ça a été extrêmement bien géré", "bien organisé", s'est félicité le chef de l'État, qui a rencontré des services de secours et des élus locaux à Plougastel-Daoulas. "On a un combat qui est de rétablir au plus vite la vie normale", a-t-il encore assuré, visant notamment un rétablissement de l'électricité dans 90% des foyers touchés d'ici à lundi.
Emmanuel Macron a promis "des renforts" supplémentaires
"Dans tous les endroits qui correspondent on lance les commissions dès ce week-end", pour que "dans les prochains jours" tous ceux "qui seront éligibles" puissent bénéficier de cet état de "catastrophe naturelle", a expliqué le président de la République à des habitants. Il a aussi promis la "calamité agricole pour ceux qui y ont droit". "Il y a les assureurs qu'on va mettre à contribution", a-t-il ajouté.
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Le président de la République était arrivé peu avant 15H30 dans cette commune de Bretagne, saluant tour à tour des habitants, des élus et des responsables des forces de secours sollicitées sur les intempéries qui ont causé deux morts en France et engendré de nombreux dégâts, notamment dans cette région. "On va continuer à déblayer", a assuré le président de la République, promettant "des renforts" supplémentaires et "le soutien de la nation toute entière" aux élus, dont certains l'ont remercié d'être "aux côtés des Finistériens".
"Je veux vraiment adresser mes félicitations collectives parce que cet événement a été bien géré", a-t-il assuré. "La prévention a bien tenu, la cohésion au milieu de la tempête a bien tenu et la solidarité tiendra", a ajouté Emmanuel Macron.
Le président promet d'aller "voir une exploitation"
Le président de la République a ensuite échangé avec des habitants dans les rues, qui l'ont interpellé sur différents sujets comme les retraites, l'inflation et le climat. Un jeune lui a notamment reproché sa venue en avion, l'interpellant sur "l'inaction climatique que vous nous offrez". "Mon pauvre, j'espère que vous aurez de la croissance", lui a répondu Emmanuel Macron. "Je trouve que vous avez beaucoup de certitudes à votre âge", a-t-il ajouté.
Le président de la République a également été interrogé par un agriculteur faisant état de dégâts. Il a promis d'aller "voir une exploitation". La Bretagne a été touchée par des vents particulièrement violents, jusqu'à 207 km/h à la pointe du Raz, provoquant notamment des coupures d'électricité pour 1,2 million de personnes, et de réseau mobile pour un million de clients, des chutes d'arbres et des arrêts des transports.