Tempête Frederico : vigilance orange, rafales à 180 km/h... À quoi s’attendre vendredi ?

Ce vendredi, 12 départements sont placés en vigilance jaune pour vents violents
Ce vendredi, 12 départements sont placés en vigilance jaune pour vents violents © FRANCOIS GUILLOT / AFP
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// Crédits photo : JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP , modifié à
La dépression Frederico a touché une grande partie de l’Hexagone, ce jeudi 16 novembre, plusieurs jours après les passages des tempêtes Ciaran, Domingos et Elisa. Ce vendredi, l’est de la France sera la partie de France la plus touchée par les vents violents.

Ce jeudi 16 novembre, la dépression Frederico a frappé la France quelques jours après les passages des tempêtes Ciaran, Domingos et Elisa. Des rafales atteignant 90 km/h ont touché les terres et sur le littoral, le vent pouvait souffler jusqu’à 110 km/h entre la Bretagne et la Charente-Maritime. La dépression devrait se décaler vers l’est du pays dans la soirée du jeudi au vendredi et des vents forts devraient toucher les départements du Var, des Alpes-Maritimes et de la Haute-Corse.

12 départements en vigilance jaune et trois en vigilance orange

"On attend des rafales entre 100 et 120 km/h sur le continent, notamment dans le secteur de Fayence, l’arrière-pays de Grasse ou encore le golfe de Saint-Tropez. En Corse, les rafales peuvent atteindre 120 km/h dans la région bastiaise, 140 à 160 km/h en Balagne littorale et 160 à 180 km/h aux abords du cap Corse. Ces violentes rafales seront de mise jusqu’en matinée de vendredi", a rapporté Météo-France.

Ce vendredi, 12 départements sont placés en vigilance jaune pour vents violents et trois départements (Var, Alpes-Maritimes et Haute-Corse) sont placés en vigilance orange pour la même raison. Une nouvelle perturbation pourrait prendre le relais de la dépression Frederico dès samedi. Les rafales ne devraient pas excéder les 70 km/h. Néanmoins, cette dégradation météorologique devrait apporter des cumuls de pluie non négligeables dans les Hauts-de-France. Les villes de Lille, Dunkerque, Amiens et Douai sont déjà sur le qui-vive pour se préparer à d’éventuelles catastrophes.