Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé la mobilisation pour la soirée de mercredi de 2.000 policiers et gendarmes à Paris et dans sa petite couronne, 800 de plus que la nuit passée. "La mobilisation des forces de l'ordre sera renforcée partout dans le département" des Hauts-de-Seine, a également fait savoir le préfet, Laurent Hottiaux, appelant à l'"apaisement" et à un "retour au calme".
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31 personnes interpellés dans la nuit de mardi à mercredi
Des troubles et actes de vandalisme avaient également été constatés dans d'autres communes de région parisienne ainsi qu'en province, à Mulhouse, Dijon ou Bordeaux, selon une source policière. Au total, 31 personnes ont été interpellées en France, 24 membres des forces de l'ordre blessés légèrement et une quarantaine de voitures brûlées, selon le ministère de l'Intérieur.
Les tensions avaient démarré à Nanterre après la mort d'un adolescent de 17 ans, Nahel, tué par un tir de police après un refus d'obtempérer. Dans la commune, "plusieurs bâtiments publics et privés, parmi lesquels des écoles, ont subi d'importantes et inacceptables dégradations parfois irrémédiables", a déploré la mairie, appelant à arrêter "cette spirale destructrice". Le calme était revenu dans la journée dans la cité Pablo Picasso, même si le quartier portait encore les stigmates des heurts de la nuit: quelques carcasses de voitures brûlées et du mobilier urbain détérioré sont encore visibles dans les rues.