Un homme a foncé lundi après-midi avec sa voiture sur un fourgon de la gendarmerie sur les Champs-Elysées, à Paris, sans faire de blessé, à quelques centaines de mètres de l'endroit où un policier avait été tué par un djihadiste il y a deux mois. Éric Favereau, journaliste à Libération, était sur son scooter, juste derrière.
"Ils ont eu beaucoup de mal" à sortir le conducteur. "D'énormes flammes ont jailli de l'intérieur de la voiture, pas du tout de l'extérieur", raconte-t-il au micro d'Europe 1. "Les gendarmes qui étaient sortis sont remontés dans leur camionnette et ont tout de suite sorti des barres et des matraques pour casser les vitres et essayer de sortir les éventuels passagers. Ils ont eu beaucoup de mal. Il y a même un motard qui était à l'arrêt et qui les a aidés", continue le journaliste.
Une implosion "très impressionnante". "Ils sont arrivés à ouvrir la porte et ont tiré un homme complètement inanimé. Pendant ce temps-là, d'autres gendarmes ont commencé à éteindre la voiture avec des extincteurs. Pour moi, ce n'est pas du tout le choc qui a causé l'implosion, très impressionnante, de la voiture", témoigne encore Eric Favereau. Une version confirmée par Léonard, qui se promenait sur les Champs-Élysées au même moment. Ce témoin raconte sur Europe 1 avoir vu "beaucoup de fumée dans la voiture" ainsi que "des morceaux de chair dans la voiture et par terre".
L'auteur de l'attaque "décédé". L'auteur de l'attaque "est décédé", a précisé le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, qui a évoqué une "tentative d'attentat". Des bonbonnes de gaz, une kalachnikov et des armes de poing ont en outre été trouvées dans le véhicule de l'assaillant.