Une moyenne de 16,5 allers-retours directs relieront chaque jour Paris à Bordeaux sur la ligne TGV qui doit entrer en service en 2017, a annoncé mercredi le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies.
"Une réponse équilibrée". "Nous sommes partis d'une proposition basse de la SNCF, suivie du rapport Auroux, qui avait débouché sur 13,5 dessertes", a expliqué lors d'un point-presse le secrétaire d'Etat, en déplacement à Bordeaux. "J'ai examiné le dossier. J'ai considéré que la négociation pouvait s'arrêter à 16,5 (dessertes quotidiennes directes). J'ai donc arbitré à 16,5", a-t-il indiqué. "Cela me paraît une réponse équilibrée, compte tenu des aspirations des grands élus locaux, (...) et des réticences de la SNCF", a ajouté le secrétaire d'Etat qui a indiqué en avoir informé le président PS de la Région Aquitaine, Alain Rousset, et le maire de Bordeaux, Alain Juppé (Les Républicains).
Juppé réclamait 19 allers-retours. Fin septembre, Alain Juppé s'était indigné auprès du Premier ministre Manuel Valls d'une "desserte au rabais" proposée par la SNCF sur la ligne TGV Bordeaux-Paris, à savoir "13 allers-retours directs". Le maire de Bordeaux demandait "la mise en place d'une vraie navette, c'est-à-dire un train direct à l'heure, et, en pointe, à la demi-heure, soit 19 allers-retours directs", sans "réduire les dessertes avec arrêts intermédiaires". L'ex-ministre du Travail de François Mitterrand, Jean Auroux, nommé "facilitateur" entre la SNCF et les collectivités locales, avait remis son rapport au gouvernement en juin.
La mise en service de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Tours-Bordeaux est prévue fin juillet 2017, mettant Paris à 2H05 de Bordeaux.