Thomas, 33 ans, a dû négocier avec son ex-compagne pour pouvoir obtenir la garde partagée de sa fille. (Illustration) 4:07
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Clémence Olivier , modifié à
Depuis un an, Thomas partage la garde de sa fille avec son ex-compagne. Jeudi, au micro d'Eve Roger sur Europe 1, il raconte comment il a réussi à convaincre cette dernière d'opter pour ce mode de garde.
VOS EXPÉRIENCES DE VIE

Lorsque sa fille a eu dix mois, Thomas, 33 ans, s'est séparé de la mère de son enfant. Depuis, il a dû négocier avec son ex-compagne pour pouvoir obtenir la garde partagée de sa fille. Jeudi, au micro d'Eve Roger, sur Europe 1, il raconte comment il a dû insister pour s'occuper à mi temps de son bébé, détaille les concessions qu'il a dû faire et explique pourquoi cette solution de garde est selon lui la meilleure pour l'épanouissement de son enfant. 

"Dans la société, on entend souvent que c'est la mère de famille qui doit avoir la garde en priorité. Le papa devrait se contenter d'un week-end sur deux. Je ne voulais pas de ça pour ma fille. Je considère que ma fille a autant besoin de moi que de sa mère et donc j'ai vraiment insisté pour avoir la garde alternée à 50/50. Je ne me voyais pas voir ma fille moins de 50% du temps, j'estimais que j'avais ma part à jouer dans l'éducation de ma fille. Pourtant, le premier réflexe de la mère de ma fille a été de me proposer la garde un week-end sur deux.

Thomas a dû convaincre son ex-compagne qu'il s'agissait de la meilleure solution

Je pense que c'est par l'amour de ma fille que je l'ai convaincue. Je lui ai montré que je l'aimais. C'est un peu bizarre de dire ça mais un père de famille a toujours l'image de quelqu'un de sévère alors que pas du tout. Je suis un papa très aimant, j'adore ma fille, je la chouchoute énormément. J'ai montré à mon ex-compagne qu'elle comme moi avions les mêmes responsabilités et les mêmes compétences tant sur l'éducation que sur l'amour que l'on lui porte.

Cette décision d'une garde partagée a été prise à l'amiable. On a considéré que passer devant la justice n'était pas rendre service à notre fille. Prendre consciemment cette décision entre nous, c'est aussi penser à notre fille et se dire que l'on n'a pas besoin qu'une autre personne nous dise quoi faire. On est assez adultes pour se mettre d'accord et bien s'entendre sur cette décision pour que notre fille ne soit pas impactée.

>> De 15h à 16h, partagez vos expériences de vie avec Olivier Delacroix sur Europe 1. Retrouvez le replay de l'émission ici

Pour autant, Thomas a dû faire quelques concessions. Il craignait que son ex-compagne lui demande de passer en justice et ainsi qu'il perde la garde...

J'essaie de moins m’énerver sur des sujets comme les horaires des gardes, l'école... Par exemple, l'école de ma fille est dans la ville où habite la mère de ma fille plutôt que dans la mienne, c'est elle qui a choisi. Je fais pas mal de compromis".