"Il n'y a rien", c'est comme si elle s'était "volatilisée", confie la soeur cadette de Tiphaine Véron, Sibylle, actuellement à Nikko avec son frère pour tenter de retrouver sa soeur, 36 ans, qui séjournait dans cette localité célèbre pour ses temples et sanctuaires. "Des policiers ont de nouveau cherché ce matin, près d'une rivière où l'eau est redescendue", a-t-elle indiqué, mais en vain.
Chiens, hélicoptère, drone ont été mobilisés. Depuis qu'a été signalée la disparition soudaine de Tiphaine, vue la dernière fois le 29 juillet lorsqu'elle quittait son hôtel pour aller se balader, les lieux où elle aurait pu se rendre ont été quadrillés. Chiens, hélicoptère, drone ont été mobilisés, sans résultat. "Même des alpinistes professionnels sont venus participer aux recherches dans les chemins de montagne", précise Sibylle.
Et de confier "ne pas pouvoir écarter totalement la thèse de l'accident mais penser de plus en plus à la piste criminelle, sachant que Tiphaine est naïve et se sentait en confiance au Japon", un pays réputé pour la sécurité. Tiphaine Véron, qui habite à Poitiers, est épileptique et même si elle avait sur elle des médicaments, elle a pu être victime d'une crise, selon ses proches. Plusieurs témoignages sont parvenus à la police mais sans offrir de piste fiable. Sa famille se dit certaine qu'elle n'a pas pu disparaître volontairement, alors qu'elle avait préparé depuis six mois ce voyage de trois semaines dans l'archipel et se réjouissait de le partager via internet avec ses proches. Elle avait atterri au Japon le 27 juillet et était arrivée à Nikko le 28, la veille de sa disparition.