Anatole n'a pas encore fêté son huitième anniversaire, en mai 2018, lorsque le diagnostic tombe. Le petit garçon, qui vit avec ses parents expatriés en Suède, est atteint d'une tumeur cérébrale au thalamus, au stade 4, soit le plus agressif.
"La tumeur continue de grossir". "Il est passé par tous les traitements possibles : radiothérapie, chimiothérapie innovante. Malgré cela, la tumeur continue de grossir. On se tourne maintenant vers des traitements encore plus poussés, et les possibilités sont aux États-Unis", explique son père, Fabrice Donguy, au micro de Nikos Aliagas sur Europe 1 jeudi matin.
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Une prise en charge très coûteuse. Avec la mère d'Anatole, il a lancé une cagnotte pour les aider à financer sa prise en charge dans une étude expérimentale à Houston. Car les montants sont "vertigineux".
"La simple évaluation pour permettre à Anatole de rentrer dans cette étude est de l'ordre de 58.000 dollars, auxquels il faut ajouter les frais de voyage, de logement sur place. Si Anatole est retenu, le protocole est de se rendre sur place toutes les trois semaines pendant au moins six mois. Pour l'instant, on en est à un calcul de 65.000 euros, et c'est un chiffre qui peut être amené à grossir par la suite", évalue-t-il. Ce traitement expérimental est considéré par les médecins français et suédois qui suivent Anatole comme le plus prometteur.
Pour participer à la cagnotte pour Anatole, vous pouvez cliquer sur ce lien, ou vous rendre sur la page Facebook dédiée
Le courage dans l'épreuve. Sans ce traitement, le taux de survie des patients est de 10% à deux ans, 1% à cinq ans. "Si on veut garder l'espoir, il faut absolument se dire qu'on peut être dans les cas rares, qui ne sont pas légion mais qui existent. On veut donner toutes les chances à Anatole pour qu'il soit l'un de ces cas", soutient Fabrice Donguy. Mais il y a urgence à agir. "Aujourd'hui, il est paralysé du côté gauche. Ses yeux commencent à ne plus très bien fonctionner. Il a des difficultés d'élocution. Ce sont des symptômes qui sont amenés à évoluer si rien ne change", explique le père de famille.
"On trouve le courage de se battre parce qu'il a le moral, parce qu'il nous porte. Il ne se plaint jamais. C'est lui qui nous permet de trouver toutes les ressources nécessaires pour qu'il ait un avenir. Cette cagnotte, et ce combat que l'on mène, c'est pour lui", confie Fabrice Donguy. Jeudi à 8 heures, plus de 48.000 euros avaient déjà été récoltés sur les 65.000 euros espérés.