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Une cavalière victime de violences sexuelles poursuivie par la Fédération d'équitation

Corinne Boulloud et Marion Dubreuil, édité par Margaux Lannuzel - Mis à jour le . 1 min

Un collectif de personnalités sportives et diverses associations se mobilisent pour soutenir la cavalière Amélie Quéguiner, poursuivie pour diffamation par sa fédération pour avoir dénoncé son inaction en matière de lutte contre les violences sexuelles. 

La mobilisation s'organise autour d'Amélie Quéguiner. Après avoir dénoncé les violences sexuelles dont elle a été victime adolescente , cette cavalière est poursuivie pour diffamation par la Fédération française d'Equitation (FFE). Un collectif de personnalités sportives et diverses associations réclament dans L'Obs l'abandon de ces poursuites et une pétition de soutien a été lancée en ligne. 

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L'inaction de la fédération dénoncée dans un article

Concrètement, la fédération reproche à Amélie Quéguiner d’avoir évoqué, au détour d’un article sur son parcours personnel et les viols subis lorsqu’elle était une cavalière adolescente, l’inaction de sa fédération dans la lutte contre les violences sexuelles. Dans cet article, elle accusait également son président d’avoir maintenu à son poste un pédo-criminel. 

La plainte contre cette cavalière intervient dans un contexte sensible, à l'approche d'une nouvelle élection à la tête de la fédération. Et si une partie du personnel est choquée par cette action en justice, la fédération et son président font savoir à Europe 1 par la voix de leur avocat qu'ils n'entendent pas céder à la pression médiatique et que seule la justice pourra décider du bien-fondé ou non des poursuites. 

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La solidarité un "deuxième choc" pour la cavalière

De son côté, Amélie Quéguiner, qui prône la libération de la parole depuis qu’elle est sortie de son silence, se dit "ravie" de la mobilisation qui l'entoure. "Que des gens prennent le sujet à cœur et aient envie de débattre, de l'exposer, c'est une très grande surprise", explique-t-elle au micro d'Europe 1.

"C'est aussi fort que quand j'ai pris la parole en 2017, sur les réseaux sociaux, ce qui avait déclenché une rafale de témoignages de dizaines et de dizaines de victimes. Ca avait été un premier choc, c'est mon deuxième", conclut la cavalière.

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