De nombreux Français ont pris la route des vacances plus tôt que d'habitude. Beaucoup de départs en ce début du mois de juillet. Un signe qui ne trompe pas, ce samedi, la France était rouge dans le sens des départs, noire en région Rhône-Alpes selon Bison Futé. Sur les 34 millions de Français qui partent en vacances cet été, 21 millions sont des juillettistes. C'est deux millions de plus que les années précédentes, avant le Covid. À Paris, les rues se sont soudainement vidées.
20% de taux d'occupation en plus qu'en 2019 dans les hôtels
Dans ce quartier habituellement très fréquenté du 15ᵉ arrondissement, les vacances ont bel et bien débuté. Des rues nettement plus calmes, des commerces moins fréquentés et pour certains, l'impatience de partir. Sarah s'en va dans quelques jours et elle constate bien un changement dans les rues de la capitale.
"Moins de monde dans le métro, notamment en semaine. Et là, par exemple, ce matin, pour aller acheter mon pain, j'ai fait la queue moins longtemps. On sent qu'à l'approche du 14 juillet, Paris se vide", constate-t-elle.
À Paris comme ailleurs, de nombreux citadins ont pris la route des vacances plus tôt cette année. Dans les zones touristiques, les établissements hôteliers affichent un taux d'occupation 20 % supérieur à celui de 2019. Un effet post Covid, mais pas seulement.
Des tarifs moins élevés
"D'une part, les tarifs sont moins élevés au mois de juillet qu'au mois d'août et cela joue dans une période où le pouvoir d'achat est affecté par l'inflation. Le deuxième phénomène, c'est la météorologie qui est excellente cette année et qui incite à beaucoup de réservations de dernière minute", explique Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme.
Des départs plus importants en juillet, malgré un pouvoir d'achat en berne. Même si le contexte économique change lui aussi les habitudes, avec des vacances parfois moins longues.