Dans la cabine de sa pelleteuse, Laurent, conducteur de travaux, est en train d'arracher le bitume de la route, qui sera ensuite refaite à neuf. Un travail long et difficile, forcément en plein soleil. "Il fait chaud ! Dans la cabine, ça peut facilement monter jusqu'à 40 degrés ! À partir de midi, ça commence à bien chauffer. Parfois, on suffoque dès le matin", s'alarme l'ouvrier.
"On ne va pas mettre les gars en danger"
Philippe, lui, travaille sur la chaussée. "C'est très dur. Avec la chaleur actuelle, on fait des pauses régulières, toutes les demi-heures. Il faut qu'on s'arrête sinon on a une sensation de malaise très rapidement. On est obligé de boire beaucoup. On ne va pas mettre les gars en danger", détaille-t-il.
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C'est pour cela que le plus souvent, les horaires de travail sont aménagés pour les ouvriers du BTP. "On finit plus tôt, vers 14h30 au lieu de 16h30. Sinon, c'est trop dur. En plus, avec ces chaleurs, le béton, il tire beaucoup plus vite. On ne peut pas travailler dans des conditions comme ça. Si vous prenez du béton maintenant, dans deux heures, il est trop dur, vous pouvez le jeter", explique Dominique, une pelle à la main.
Des aménagements nécessaires durant encore une douzaine de jours face aux différentes vagues de chaleur. Ce sera ensuite le mois d'août : l'heure des vacances pour beaucoup d'ouvriers du bâtiment et des travaux publics.