C'était un point presse attendu par tout un pays à quelques jours de la Saint-Sylvestre, mais surtout par tous les professionnels craignant de nouvelles restrictions. Les parents et les enseignants redoutaient notamment un report de la rentrée scolaire. Elle est finalement maintenue au 3 janvier, afin de garder les écoles ouvertes le plus possible.
Amplification de la politique de dépistage
"Nous ne reporterons pas la rentrée scolaire, ni ne basculerons pas les collèges et les lycées en distanciel mais nous amplifierons à la rentrée notre politique de surveillance et de dépistage dans les établissements scolaires", a annoncé Jean Castex. Concernant l'impact du variant Omicron sur les enfants, Olivier Véran a ajouté que "si de nouvelles données devaient apparaître en France ou à l'étranger le gouvernement pourrait être amené à prendre toutes mesures utiles pour les protéger".
Après les annonces de Jean Castex, le Syndicat National des Lycées Collèges et Ecoles (SNALC) n'a pas tardé à réagir par l'intermédiaire de son Président Jean-Rémi Girard.
"On n'a pas les capacités pour remplacer les profs absents"
"On réclame des moyens humains et matériels depuis un an et demi. On craint évidemment qu'il y ait beaucoup d'enseignants malades, ou cas contact et que beaucoup d'élèves, également, soient malades ou cas contact. Donc, on a un très fort risque d'avoir des fermetures de classes, sachant qu'on n'a absolument pas les capacités pour remplacer les enseignants qui seront absents", a-t-il déclaré au micro d'Europe 1.
Selon lui, l'école n'est pas assez sécurisée et les moyens mis en place pour protéger les élèves sont dérisoires. "Globalement, à l'école on dit 'on met les masques et on ouvre les fenêtres' en se disant que ça va passer", a-t-il dénoncé.
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"On a mis en place une stratégie avec des retours expérimentaux mauvais"
Mais alors, quelles seront les mesures prises pour les élèves qui sont diagnostiqués positifs au Covid-19 et ceux qui sont cas contact ? "On a mis en place une stratégie dont les retours expérimentaux étaient pourtant mauvais. Cette stratégie teste tous les élèves de la classe quand il y a un cas. Sauf qu'on les teste actuellement à J-0, le jour où on découvre le cas, mais le test à J+7 n'est pas obligatoire. Donc les élèves peuvent se révéler positifs entre J+1 et J +6, très clairement. Je pense que le ministre voulait parler de ça, notamment de faire un test sept jours après, on verra si ce sera fait. Ce serait déjà mieux que ce qu'on a actuellement."