Vététiste tué par un chasseur : la chasse interdite dans la zone du drame

Samedi 13 octobre, un restaurateur a été accidentellement atteint en plein après-midi par le tir d'un chasseur de 22 ans qui participait à une battue.
Samedi 13 octobre, un restaurateur a été accidentellement atteint en plein après-midi par le tir d'un chasseur de 22 ans qui participait à une battue. © GUILLAUME SOUVANT / AFP
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avec AFP , modifié à
Sur une partie du territoire de la commune où un vététiste britannique est mort, le préfet Pierre Lambert a annoncé jeudi l'interdiction de la chasse pour cette saison.

La préfecture de Haute-Savoie a annoncé jeudi l'interdiction de la chasse pour cette saison sur une partie du territoire de la commune où un vététiste britannique est mort le 13 octobre, accidentellement touché par un tir lors d'une battue. Dans un communiqué, le préfet Pierre Lambert précise qu'il suspend la pratique sur "une partie du territoire" de l'Association communale de chasse agrée (ACCA) de Montriond à la suite de l'accident, "et ce jusqu'à la fin de la saison 2018-2019".

"Considérant cet accident et la nécessité d'une mesure d'urgence au titre de la sécurité publique", il indique avoir également pris des "arrêtés de suspension provisoire du permis de chasser" des "neuf membres de l'équipe de chasse" présents lors du drame, "pour la campagne cynégétique 2018-2019".

Atteint par un tir en plein après-midi. Samedi 13 octobre, un restaurateur de 34 ans originaire du Pays de Galles, qui était installé depuis quatre ans dans la région et pratiquait le VTT à la lisière d'un bois, a été accidentellement atteint en plein après-midi par le tir d'un chasseur de 22 ans qui participait à une battue. Le maire de Montriond avait immédiatement pris un arrêté suspendant provisoirement la chasse sur son territoire, par respect pour la victime et dans l'attente des résultats de l'enquête.

L'homme était "parfaitement identifiable". Une enquête pour homicide involontaire aggravé, confiée à la brigade de recherches de Thonon-les-Bains, a été ouverte par le parquet de Thonon-les-Bains, qui a estimé que l'homme était "parfaitement identifiable" sur ce chemin fréquenté, pentu et difficile d'accès, à 1.350 mètres d'altitude.