Vive émotion à Orsay, après le meurtre d'un ex-agent municipal
Pierre de Vilno
Six jours après le meurtre de Jérémie Greco, ancien agent municipal de la ville d'Orsay (Essonne), plusieurs de ses voisins ont exprimé leur émotion, mais aussi leur inquiétude après cet épisode d'une grande violence.
Près d'une semaine après la mort de Jérémie Gréco, percuté par la camionnette de trois hommes qui avaient tenté de lui voler sa moto, dont un visé par une OQTF, l'émotion est encore très vive à Osay, dans l'Essonne.
"Un énorme choc"
Dans le quartier résidentiel du Guichet, un bouquet de fleurs et quelques bougies sont déposées sous son portrait. La scène a marqué tous les riverains du quartier. "C'est extrêmement choquant. Les personnes du quartier restent calfeutrées. Nous, déjà, pour être très concret, on met l'alarme la nuit, ce qu'on ne faisait pas", affirme Pierre, qui vit dans la commune depuis vingt ans.
Bien que nouveau dans le quartier, Jérémie Gréco faisait bonne impression auprès de ses voisins. Frédéric vivait en face de chez lui. "Je l'entendais partir à 6h30 tous les matins, en démarrant sa moto dans la descente pour ne pas déranger. C'était quelqu'un de bien", regrette celui qui croisait tous les jours l'homme de 54 ans. "C'est un énorme choc", souffle-t-il.
Motard comme Jérémy, Frédéric s'est ainsi juré de ne plus jamais garer sa moto dans la rue.