Publicité
Publicité

Xi Jinping à La Mongie : un dispositif de sécurité hors norme qui pénalise les locaux

Charles Luylier / Crédits photo : LIONEL BONAVENTURE / AFP - Mis à jour le . 1 min

Emmanuel Macron et Xi Jinping se rendent ce mardi dans les Pyrénées au second jour de sa visite d'État du président chinois. Les deux hommes sont attendus à la station de ski de La Mongie où la haute sécurité de l'événement perturbe le quotidien des riverains et commerçants.

Après les ors de l'Élysée, direction la neige des cimes : Emmanuel Macron emmène ce mardi Xi Jinping dans les Pyrénées au second jour de sa visite d'État, pour une escapade "personnelle" censée permettre un dialogue plus direct sur la guerre en Ukraine ou les désaccords commerciaux. Les deux dirigeants sont attendus à la station de ski de La Mongie , dans un cadre qui contraste avec celui du palais présidentiel où, entre un accueil en grande pompe et un banquet fastueux, ils n'ont pas cherché à dissimuler les différends sur le commerce entre l'Europe et la Chine.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Haute sécurité à La Mongie

Un déplacement également touristique pour le département qui compte sur cette séquence pour mettre en lumière le patrimoine local mais qui se révèle être une véritable épine dans le pied des riverains puisque le dispositif de sécurité, importante, entrave le quotidien des riverains et commerçants.

Des perturbations qui refroidissent l'engouement des riverains

Des barrières métalliques sont présentes à tous les coins de rue comme la gendarmerie quasiment partout. Une effervescence inhabituelle se ressent ici et même la route principale, celle qui mène au Tourmalet, sera fermée jusqu'à ce mardi soir, car le cortège va l'emprunter. Elle dessert pourtant tous les villages en bas du col. Conséquence, Isabelle aide à domicile, ne pourra pas travailler aujourd'hui. "Puisqu'on ne peut pas prendre la voiture, on ne peut pas rouler […] Ça va être un peu galère", souffle-t-elle.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Une galère aussi pour Didier, gérant de l'un des seuls bars à dix kilomètres à la ronde. Pourtant, il espérait capitaliser sur cette visite. "On dépend directement du flot touristique. S'il n'y a personne, on peut rester à la maison. On va sûrement avoir du manque à gagner. C'est toujours outrageant d'être pris pour partie négligeable", lance-t-il. Des difficultés qui vont sans doute durer jusqu'à 17 heures, au moment où le cortège repartira vers l'aéroport de Tarbes, à 30 kilomètres. 

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...
Recevoir la newsletter Société
Plus d'articles à découvrir