ZAD, Parcoursup, violences policières : les nombreuses revendications de la "marée populaire"
Des causes très différentes se sont côtoyées samedi dans le cortège de la "marée humaine", qui a réuni plus de 30.000 personnes à Paris.
Il y avait les classiques "Macron, la France n'est pas à vendre", ou "La lutte paye plus que ton patron". Mais samedi après-midi à Paris, de nombreuses revendications ont profité de la "marée humaine" , organisée par une soixantaine d'organisations, pour faire entendre leurs voix contre la politique d'Emmanuel Macron. Les "ZAD", Parcoursup, Adama Traoré , mort en juillet 2016 après une interpellation musclée des gendarmes, ou encore la Palestine : des causes très différentes se côtoyaient dans le cortège qui a réuni 31.700 personnes à Paris , selon les médias.
"Marre d'être des moutons". Parmi les manifestants, Cédric et Clovis qui arborent un drapeau palestinien. Ils expliquent être venus combattre "l'injustice". "Aujourd'hui il y en a marre d'être des moutons", arguent les deux jeunes hommes. "Avec le drapeau de la Palestine et les masques anonymous on a rejoint le mouvement de Jean-Luc Mélenchon qui est quand même républicain, donc on se joint à toutes les causes", poursuivent les deux manifestants". "À qui on peut s'en prendre ? Ben là on s'en prend au système, donc à la République, la mobilisation est plus sympathique comme ça je trouve".
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De brefs incidents. Plus de 2.000 policiers et gendarmes avaient été mobilisés, pour éviter d'éventuels débordements. Mais il y a tout de même eu des échauffourés en début d'après-midi après que des membres des black blocs se soient greffés au cortège. Un magasin a été ravagé et 43 personnes ont été interpellées.