Ce qui frappe au premier regard, c'est l'absence de grand aileron à l'arrière de la Peugeot 9X8, note Olivier Jansonnie, le directeur technique du programme endurance de la marque au lion. "Le fait d'enlever l'aileron arrière nous permet de simplifier un petit peu le design de la voiture sur sa partie arrière, davantage d'ailleurs pour la mécanique que pour l'aérodynamique", explique-t-il sur Europe 1.
"On n'a pas décelé de problème important"
"C'est un choix qu'on a porté depuis quasiment le début du projet. On s'était laissé les portes de sortie au fil du projet pour revenir en arrière éventuellement si on avait découvert, notamment au moment des essais pistes, un problème avec le retour kilométrique qu'on a en piste. On n'a pas décelé de problème important et donc on continue avec cette solution là qu'on est en train d'homologuer la Peugeot".
Un moteur thermique conventionnel
La Peugeot 9X8 est une quatre roues motrices. Un moteur thermique conventionnel à essence propulse le train arrière. Les roues avant, elles, sont entraînées par un moteur électrique dont la batterie se recharge lors des phases de freinage. Cette voiture futuriste, créée selon la nouvelle réglementation du championnat du monde d'endurance, fera sa première apparition en course dans un mois en Italie, à Monza. Le public du moment devra, lui, patienter encore un an pour la voir rouler. Elle succèdera peut-être à la 908, dernière Peugeot vainqueur des 24h. C'était il y a plus de dix ans.