CM2010 - Les trois équipes qu'affronteront les Bleus ont joué mercredi. L'Uruguay est déjà prêt L'équipe de France est prévenue. Le 11 juin, jour de son premier match dans le Mondial sud-africain, il lui faudra faire preuve d'une bonne maîtrise pour venir à bout de l'Uruguay. En l'état actuel des choses, la Celeste représenterait une sacrée épine dans le pied de Raymond Domenech et de ses joueurs. Et la prestation livrée mercredi soir par les Uruguayens conforte l'idée qu'il s'agit peut-être de l'adversaire le plus dangereux pour les Bleus lors de la phase de poules. Face à une formation suisse certes limitée, les hommes d'Oscar Washington Tabarez ont assuré à Saint-Gall une victoire nette et sans bavure (3-1). A la rudesse de son jeu, l'Uruguay a développé une palette technique intéressante, comme en témoigne l'entente parfaite du trio offensif Forlan-Suarez-Lodeiro. L'attaquant de l'Atletico Madrid (10 buts en Liga) a confirmé son retour en forme en égalisant d'une belle reprise de la tête à la réception d'un centre d'Alvaro Pereira (34e). Suarez, qui affiche des statistiques avec l'Ajax Amsterdam à faire pâlir d'envie tout attaquant (38 buts inscrits en 36 matches cette saison, toutes compétitions confondues), a donné l'avantage à son équipe peu après la pause (49e), avant que le remplaçant Edinson Cavani n'assure le succès en fin de match (87e). Affichant un jeu plutôt séduisant pendant une heure, avant de gérer le résultat, la Celeste a aussi bien confirmé son bon potentiel offensif, même si elle a été coupable de quelques erreurs défensives. Missionné en Suisse par Domenech pour superviser la rencontre, Patrick Gonfalone, l'entraîneur de l'équipe de France des moins de 16 ans, va sûrement rendre au sélectionneur un rapport riche d'enseignements. Le Mexique a fait le boulot Le 17 juin à Polokwane, les Bleus affronteront le Mexique, un adversaire qui s'est aussi imposé lors des rencontres amicales. A Pasadena, dans la banlieue de Los Angeles aux Etats-Unis, les hommes de Javier Aguirre n'ont pas eu à démontrer tout leur talent pour dominer la Nouvelle-Zélande (2-0). Face à l'une des formations les plus faibles du Mondial, les Mexicains sont parvenus à faire la différence en seconde période, grâce à deux buts inscrits coup sur coup par Carlos Salcido (53e) et Carlos Vela (57e). Le sélectionneur est parvenu à faire tourner son effectif, faisant notamment entrer sur le terrain la plupart des joueurs évoluant en Europe comme Rafael Marquez, Andres Guardado, Ricardo Osorio et les frères Jonathan et Giovanni dos Santos. Prochain rendez-vous pour le Mexique le 24 mars face à l'Islande. L'Afrique du Sud à la peine L'Afrique du Sud a encore beaucoup de travail pour être compétitive en juin prochain. Sans ses joueurs évoluant dans des championnats étrangers, le pays hôte du Mondial a peiné pour obtenir un match nul contre la Namibie (1-1), modeste 111e nation au classement Fifa. Le sélectionneur brésilien Carlos Alberto Parreira a fait appel à quatre nouveaux défenseurs, mais ce sont les attaquants qui se sont illustrés en manquant un grand nombre d'occasions. Les Sud-Africains, opposés à l'équipe de France le 22 juin à Bloemfontein, ont d'abord concédé l'ouverture du score par Rudolf Bester (41e), avant que Katlego Mphela n'égalise sur un centre de Bryce Moon (70e). A moins de 100 jours du début du tournoi, les Bafana Bafana recherchent désespérément de la confiance. Peut-être à l'occasion du stage d'un mois programmé au Brésil...