Grâce à son buteur, l'équipe de France s'impose en Bosnie (2-0), lors des éliminatoires de l'Euro 2012. Il était attendu. Il a su répondre présent. Alors que l'équipe de France avait montré de sévères lacunes en attaque face à la Biélorussie, vendredi (0-1), la titularisation de Karim Benzema a changé le visage des Bleus, mardi en Bosnie, pour le compte de la 2e journée des éliminatoires de l'Euro 2012 (2-0). Outre la performance de celui qui incarne le futur de l'attaque tricolore, c'est également le niveau de jeu développé par les hommes du "Président" qui a rassuré en vue d'un avenir qui s'annonce peut-être un peu moins noir que prévu. Ainsi, si Laurent Blanc avait émis l'idée de jouer en contre, ses joueurs vont au contraire prendre les choses en main dès l'entame, avec un joli mouvement sur la droite même si Malouda manque de spontanéité (2e). C'est ensuite Benzema qui va se mettre en valeur par ses appels, sans que la réussite soit au bout (12e, 19e, 26e). Car c'est bien la finition qui manque à ces Bleus-là, à l'image de ce contrôle trop long de Diaby, seul dans la surface (28e). Dans le même temps, la défense tient le choc face à une décevante équipe bosnienne, qui ne construit rien de bon. Benzema débloque la situation La belle impression laissée par les Bleus va perdurer après la pause. Et à la base de cette domination, on trouve le trio Diaby-Diarra-M'Vila, impressionnant de puissance à la récupération, et surtout efficace à la relance. La seule réaction bosnienne se traduit par des fautes et ce coup franc de Pjanic repoussé par Lloris (65e). Et alors qu'on se dirige vers un nouveau match sans but, Benzema régale dans la surface avec une roulette suivie d'une frappe enchaînée pour une ouverture du score méritée (1-0, 72e). Un but qui va libérer une équipe en manque d'oxygène depuis bien trop longtemps. Seul buteur français de la Coupe du monde, Malouda va remettre ça sur un service peut-être involontaire de Valbuena (2-0, 78e). La messe est dite, et le public bosnien montre son mécontentement en jetant un pétard agricole sur la pelouse. Rien n'y fera, Laurent Blanc peut enfin fêter sa première victoire avec une veste frappée du coq et mettre fin à quatre défaites de rang.