COUPE DU MONDE - Le président de la FIFA croit en un Mondial réussi en Afrique du Sud.Les problèmes de sécurité, les menaces d'attentat, rien n'y fait. Le président de la FIFA, Sepp Blatter, est toujours aussi confiant, à deux semaines de l'ouverture de la première Coupe du monde africaine. "Je vous en prie : arrêtons de mettre en doute les capacités d'organisation, de sécurité, de confort des Africains", a précisé Sepp Blatter, mercredi, lors d'un discours à Libreville, au Gabon, d'où il se rendra directement en Afrique du Sud jeudi."Malheureusement, il y a dans ce monde dans lequel nous vivons, toujours (des gens) qui pensent que l'Afrique n'a pas le droit d'organiser cette Coupe du monde. Il faut faire confiance à l'Afrique. C'est une certaine envie ou jalousie. Laissons l'Afrique le faire et vous verrez que l'Afrique le fera bien." Cette première Coupe du monde sur le continent africain, c'est un peu celle de Blatter, qui a décidé de l'accorder à l'Afrique du Sud en mai 2004. Un échec en termes d'organisation serait donc très durement vécu par le Suisse. "Bien sûr, il peut se passer quelque chose quand il y a tant de monde, un accident de voiture, quelqu'un peut mourir ou autre mais c'est le monde qui veut ça. Pas l'évènement", a-t-il tenu à souligner.Sur les menaces d'attentat proférées par des groupes islamistes, Sepp Blatter s'est voulu plutôt rassurant. "Les menaces qui sont projetées, ces groupements que vous mentionnez (Al-Qaïda), jamais ils n'ont annoncé d'avance que quelque chose allait se passer. Ce sont des informations qu'on appelle en bon français: la désinformation." Plus généralement, le président de la FIFA trouve que l'on parle trop d'insécurité. "L'Afrique du sud est un pays touristique par excellence, 11 millions de touristes par an. Et tout à coup parce qu'on joue du football, on dit: "c'est un pays où il n'y a pas de sécurité.". C'est un peu tiré par les cheveux." Pour Sepp Blatter, "la sécurité, moins on en parle, plus elle est sûre". Cet adage reste à prouver.