CM 2010 - Une enquête pour entente illégale a été ouverte contre sept compagnies. La Coupe du monde attise les convoitises. Et pas seulement des 32 équipes qualifiées. Les compagnies aériennes ont bien compris que le deuxième plus grand événement sportif du monde, qui se déroulera du 11 juin au 11 juillet prochain, allait générer un trafic sans précédent vers l'Afrique du Sud. D'où la tentation de gonfler un peu les prix. Vendredi, le ministre sud-africain des sports Makhenkesi Stofile est monté au créneau. "Je demande à toutes les compagnies aériennes de ne pas exploiter les Sud-Africains et bien sûr les visiteurs étrangers qui souhaitent simplement prendre part à la Coupe du monde. C'est moralement incorrect". Et les autorités sud-africaines ne se contentent pas de paroles, elles sont également passées aux actes en ouvrant une enquête pour une éventuelle entente illégale des compagnies aériennes. L'enquête viserait les compagnies British Airways et son partenaire local Comair, South African Airways (SAA), SA Airlinks et SA Express ainsi que les compagnies low-cost 1Time et Mango, qui ont démenti toute entente illégale. De son côté, British Airways a déclaré, via un communiqué, que l'enquête ne concernait que son partenaire local, Comair, et non la compagnie mère. Pour information, le billet le moins cher, Johannesburg-Le Cap, avec SAA le 11 juin, s'élevait fin janvier à 4053 rands (soit 382 euros), soit le double du prix d'un billet pour le même vol un mois plus tôt. Néanmoins, les compagnies aériennes feraient bien de ne pas surestimer l'afflux de spectateurs. Pour le moment, seulement sept matches sont ainsi assurés de se disputer à guichets fermés : les demi-finales et finale, les deux matches de l'Angleterre contre les USA et la Slovénie, ainsi que les affiches Italie - Paraguay et Brésil - Portugal.