Deschamps compte sur le public

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FOOT - Le nouveau sélectionneur des Bleus revient sur sa nomination et ses débuts avec les Bleus.

Deux jours après son premier match à la tête de l'équipe de France (0-0 contre l'Uruguay), Didier Deschamps a accepté de livrer ses premières impressions au journal L'Equipe. Le nouveau sélectionneur des Bleus revient également sur son départ de l'OM, l'Euro 2012 et ses ambitions pour l'équipe nationale.

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L'OM, un départ devenu inévitable. Quand il parle de Marseille, on sent tout de suite le pincement au cœur. Mais on comprend aussi très rapidement qu'il ne pouvait plus continuer. "La dernière saison a été très lourde à supporter", commente d'abord Deschamps dans les colonnes de L'Equipe. "J'ai fait face. Mais il s'est passé tellement de choses en interne, au stade. J'étais seul". Des moments difficiles à vivre qui ne le font pas non plus tout oublier : "Marseille restait sur 17 années sans titre. Le premier (la Coupe de la Ligue en 2010) nous a permis d'effacer une anomalie".

Sa nomination chez les Bleus. Après avoir refusé une première fois le poste, Didier Deschamps a finalement accepté la mission. "Par rapport à ce que représente la fonction de sélectionneur de son pays, et par rapport à mon vécu personnel et à ma relation avec ce maillot-là, il m'aurait été difficile de dire non..." Difficile de le contredire sur ce point.

Le comportement, premier objectif. Après les nouveaux dérapages des Bleus à l'Euro 2012 (les insultes de Samir Nasri, celles de Jérémy Ménez), Didier Deschamps a souhaité imprimé sa marque à la tête de l’équipe de France. Et premier objectif, le comportement des joueurs. "Il n'y a jamais trop de talent, mais c'est basique : si tu ne mets pas ce talent au service du groupe, si tu fais passer ton intérêt avant celui du groupe, ça ne peut marcher". Et d'en rajouter une couche : "je ne veux pas de joueurs qui puissent mettre le groupe en péril, quels qu'ils soient". Mais il veut également que le public soit derrière eux. "Il faut que les gens aient envie de nous soutenir, parce que les joueurs en ont besoin".

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Ses objectifs. Didier Deschamps a envie de croire à cette équipe de France. Plutôt normal pour un nouveau sélectionneur. Mais "Dédé" semble même plutôt ambitieux, davantage que son prédécesseur Laurent Blanc. "Je pars avec l'idée de gagner tous nos matches (de qualification pour la Coupe du monde 2014) et je ne veux pas que les joueurs se disent que l'objectif est la deuxième place". Et de renchérir : "l'objectif n'est pas de finir deuxième du groupe". L'Espagne tremble déjà ? Pas sûr...

Le dérapage des Experts. Dans cette entretien accordé au journal L'Equipe, le nouveau coach des Bleus est également revenu sur le dérapage des Experts (à voir ici en vidéo), à peine médaillés d'or aux JO. "Je pense que je ne serais plus là (si j'avais démonté un plateau de télévision)", a confié Deschamps. "Moi, j'aurais dû démissionner. C'est la réalité".