C'est une nouvelle qui va ravir tous les amateurs de sport mécanique en France. Selon les informations obtenues par Europe 1, un Grand Prix de Formule 1 sera à nouveau organisé dans l'Hexagone en 2018. Il aura lieu sur le circuit Paul-Ricard, près de la commune du Castellet, dans le Var, comme ce fut le cas à quatorze reprises entre 1971 et 1990. Le contrat signé porte en principe sur cinq épreuves, jusqu'en 2022. Le dernier Grand Prix de France avait eu lieu en 2008 dans la Nièvre, à Magny-Cours, tracé qui a accueilli l'épreuve pendant 18 ans de suite.
Annonce officielle lundi. L'annonce de ce retour de la F1 en France sera faite officiellement lundi après-midi lors d'une conférence de presse donnée dans les locaux de l'Automobile Club de France, en présence notamment de Christian Estrosi, président du conseil régional de Provence-Alpes-Côtes d'Azur et grand amateur de sport mécanique (il a été lui-même un pilote moto émérite). Hubert Falco, sénateur-maire de Toulon, et Marc Giraud, président du conseil départemental du Var, seront également présents. Les collectivités territoriales ont sans aucun doute été des acteurs majeurs de ce retour, longtemps contrarié pour des raisons autant politiques que financières. La conférence de presse de lundi devrait en outre préciser la nature des aménagements effectués sur le circuit, dont l'inauguration remonte à 1970.
Partez à la découverte du Paul-Ricard avec Riccardo Patrese en 1990 :
François Fillon avait milité pour. Depuis le dernier tour de roue à Magny-Cours en 2008, le retour de la F1 en France a en effet été régulièrement évoqué. Mais le tracé de la Nièvre n'avait les faveurs ni du grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, ni des pilotes, qui ne le trouvaient pas forcément très excitant.
Au début des années 2010, on évoque un projet de Grand Prix près du site de Disneyland Paris. Sans suite. En mars 2012, l'hypothèse d'un retour prend corps. Le Premier ministre de l'époque, François Fillon, lui aussi passionné de sport auto, milite clairement pour un retour de la F1, mais cette fois au Castellet et en alternance avec le Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps. Mais l'élection de François Hollande en juin 2012 change la donne et le projet est alors enterré jusqu'à… aujourd'hui. La disparition du Grand Prix d'Allemagne, actée par la publication mercredi du calendrier 2017, a pu également profiter à la renaissance du Grand Prix de France.