CM 2010 - L'Italie a été accrochée par la Suisse en amical (1-1).Les Italiens sont superstitieux et leur déplacement en Suisse samedi pour leur dernier match de préparation avant la Coupe du monde n'était pas le fruit du hasard. En effet, les Transalpins avaient rencontré la sélection helvète avant de disputer et de remporter le Mondial 1982 et 2006. Deux rencontres qui s'étaient terminées sur le score d'un but partout, résultat semblable à celui sur lequel Italiens et Suisses se sont quittés à Genève ce samedi. Faut-il y voir un signe du destin ?Rien n'est moins sûr pour la vieillissante Nazionale, qui s'est présentée à Genève avec une équipe A', Marcello Lippi faisant logiquement tourner son effectif quarante-huit heures après la défaite enregistrée (2-1) contre une séduisante équipe du Mexique. Buffon, Cannavaro et autre De Rossi sur le banc des remplaçants au coup d'envoi, certains éléments avaient donc l'opportunité de marquer des points sur la pelouse du Stade de Genève. Si Christian Maggio, Salvatore Bocchetti et autre Angelo Palombo ne se sont pas spécialement montrés à leur avantage, Lippi pourra au moins se rassurer au vu de la prestation de Gennaro Gattuso, retrouvé dans l'entrejeu après une saison morne sous le maillot de l'AC Milan.Une arrière-garde en souffranceLe chien fou de la Squadra Azzurra n'aura pourtant pu que constater les dégâts sur l'ouverture du score de la Nati, oeuvre de Gokan Inler. Le milieu de terrain de l'Udinese effaçait Ricardo Montolivo d'un crochet avant de faire trembler les filets d'un puissant tir du pied gauche (1-0, 10e). Un avantage de courte durée pour les locaux puisque 4 minutes plus tard, l'une des surprises de Lippi, Fabio Quagliarella, remettait les deux équipes à égalité. Le Napolitain trompait Benaglio d'une tête peu académique après avoir vu Philippe Senderos contrer sa première tentative du crâne (1-1, 14e).Si la Suisse a inscrit un unique but, ce n'est pas tant lié à l'efficacité de l'arrière-garde transalpine, encore une fois malmenée et fréquemment prise de vitesse, qu'à la maladresse des attaquants helvètes. En difficulté sur le plan de la mobilité, les défenseurs italiens n'ont pas offert toutes les garanties, à l'image d'un milieu de terrain orphelin de son maitre à jouer, Andrea Pirlo, et en panne d'inspiration en l'absence du joueur de l'AC Milan, incertain pour la rencontre face au Paraguay, le 14 juin prochain, en raison d'une blessure à un mollet. D'ici là, les Italiens vont devoir s'atteler à trouver la bonne formule pour espérer que ce match amical contre la Suisse soit le nouveau point de départ d'un sacre mondial.