Une semaine après la gifle concédée au Santiago-Bernabeu face à Barcelone (2-6), le Real Madrid tentera, samedi, de se racheter à Mestalla contre le FC Valence. Le titre étant fortement compromis pour des Madrilènes tout de même assurés de la deuxième place, la fin de saison s'annonce bien fade.Une véritable mise à mort. Le Real Madrid a perdu toute illusion dans la course au titre de champion d'Espagne la semaine dernière en concédant, sur ses terres, une sévère déculottée contre l'ennemi héréditaire, le FC Barcelone, lors de la 34e levée (2-6). A quatre journées du dénouement de la Liga, les Merengue n'espèrent plus vraiment coiffer les Catalans sur le fil et devront se contenter d'une deuxième place d'ores et déjà assurée. Après un série de sept succès de rang qui a pris fin lors du désastre de samedi dernier, les hommes de Juande Ramos pourraient relâcher la pression...Mais la rencontre qui se profile à l'horizon de la 35e journée ne s'annonce pas de tout repos. En effet, un déplacement à Valence n'est jamais simple en Liga. Les Madrilènes vont pourtant devoir s'y coller et tenter de redresser la tête après l'humiliation subie face aux Blaugrana. Fernando Gago s'est d'ailleurs exprimé dans ce sens, cette semaine sur le site officiel du club : "Nous avons encore une chance d'être champion mathématiquement, nous devons continuer à nous battre pour cela." L'espoir reste cependant mince avec sept longueurs de retard sur le Barça.Gago : "Gagner pour les supporters"Le milieu de terrain argentin souhaite avant tout une réaction d'orgueil de la part de ses coéquipiers : "Nous avons notre fierté. Nous devons encore gagner pour les supporters et pour nous-mêmes." Et dans cette optique, le voyage à Mestalla sera très délicat à négocier. Car les Valencians sont au coude à coude avec Villarreal et l'Atletico Madrid pour le quatrième billet qualificatif pour la prochaine Ligue des Champions et doivent impérativement s'imposer dans leur stade pour conserver une unité de plus que leurs poursuivants.L'ancien joueur de Boca Junior ne s'y trompe pas : "Cela sera compliqué. Nous devons essayer de l'emporter pour conserver nos chances de gagner le titre." Plus facile à dire qu'à faire. La Casa Blanca est donc prévenue. Alors que les élections du futur président animent déjà la capitale ibérique, un nouveau revers sonnerait comme un réel aveu d'impuissance.