Trois pénalties concédés, dont le dernier, qui a scellé la rencontre, dans le temps additionnel. Le Paris-Saint-Germain se souviendra longtemps de l'élimination subie contre Guingamp en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, mercredi soir au Parc des Princes (1-2). Après avoir mené au score, le quintuple tenant du titre s'est fait surprendre en fin de match, avec deux buts sur pénalty dans les dix dernières minutes. Un scénario qui agace fortement l'entraîneur, Thomas Tuchel.
"On pense que rien ne peut nous arriver". "C'est très très dur. On n'a pas perdu un match de championnat, mais une grande occasion de gagner un trophée. On a eu beaucoup d'occasions mais on n'a pas tué le match. On n'a pas joué avec la faim et la concentration pour tuer ce match", a analysé le coach allemand en conférence de presse. "Après le premier penalty, on a joué mieux avec beaucoup d'efforts, de vitesse, plus agressivité. On a marqué un but mais on a oublié d'en marquer un deuxième. Pendant presque tout le match, on a joué avec trop de confiance. On pense que rien ne peut nous arriver. Mais ce n'est pas comme ça. On a manqué d'énergie dans le contre-pressing, d'agressivité dans notre attaque. C'est super dur, ce n'est pas logique de perdre ce match", a-t-il ajouté, parlant là de "grande leçon".
A Paris, "la marge est infime". Jocelyn Gourvennec, l'entraîneur guingampais, a lui salué le travail collectif de son équipe. "On a réussi à tenir, à être assez habiles dans nos sorties de balle en deuxième période. On les a fait défendre dans leur surface pour provoquer trois penalties. La marge, ici, est infime. Pour venir gagner là, il fallait qu'il se passe quelque chose d'anormal et c'est ce qu'il s'est passé. Je n'ai jamais vécu de matches avec trois penalties pour une seule équipe en une seule période. C'est assez rare mais ça nous a permis de passer".