Le "Qatargate" dénoncé mardi par le bihebdomadaire France Football, sur fond d'arrangements autour de l'attribution du Mondial 2022 par la Fifa, n'est qu'un tissu de "mensonges" a réagi le président de l'UEFA Michel Platini qui avait voté pour ce pays en décembre 2010. "Croire que mon choix se serait porté sur Qatar-2022 en échange d'arrangements entre l'Etat Français et le Qatar n'est donc que pure spéculation et n'engage que ceux qui écrivent ces mensonges, a assuré le Français dans un communiqué transmis à l'AFP. Je ne m'interdis pas d'attaquer en justice toute personne qui mettra en doute mon intégrité dans ce vote."
Le bihebdomadaire évoque notamment "une réunion secrète" à l'Elysée une dizaine de jours avant le vote de la Fifa fin 2010, entre le président de la République Nicolas Sarkozy, le prince du Qatar, Tamin bin Hamad al-Thani, Michel Platini, et Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital, propriétaire du PSG, (alors) en proie à de grosses difficultés financières. "Comme je l'ai déjà répété, le Président Sarkozy ne se serait jamais permis de me demander de voter pour Qatar 2022 car il sait que je suis un homme libre", précise encore Platini après avoir rappelé qu'il avait en toute "transparence" révélé lui-même son vote.
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