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Cinq pays arabes rejettent tout déplacement forcé de Palestiniens

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Khaled DESOUKI / AFP . 1 min
Cinq pays arabes rejettent tout déplacement forcé de Palestiniens
Cinq pays arabes rejettent tout déplacement forcé de Palestiniens © Khaled DESOUKI / AFP

Une réunion entre les ministres des Affaires étrangères d'Egypte, de Jordanie, des Emirats arabes unis, d'Arabie saoudite et du Qatar a eu lieu ce samedi au Caire. Les ministres de ces cinq pays arabes ont rejeté tout déplacement forcé de Palestiniens, alors que Donald Trump, a évoqué l'idée de transférer les Palestiniens de la bande de Gaza vers la Jordanie et l'Egypte.

Les ministres des Affaires étrangères d'Egypte, de Jordanie, des Emirats arabes unis, d'Arabie saoudite et du Qatar ont rejeté samedi, lors d'une réunion au Caire, tout déplacement forcé de Palestiniens.

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Cette réunion intervient après que le président américain, Donald Trump, a évoqué l'idée de transférer les Palestiniens de la bande de Gaza vers la Jordanie et l'Egypte.

Toute "atteinte aux droits inaliénables" des Palestiniens rejetée

Les ministres arabes ont aussi dit vouloir travailler avec M. Trump pour une solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien vieux de plusieurs décennies, selon une déclaration commune.

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Ils ont rejeté toute "atteinte aux droits inaliénables" des Palestiniens, que ce soit par "la colonisation, l'expulsion, la démolition de maisons, l'annexion et le dépeuplement (...) par déplacement, transfert encouragé ou déracinement de leur terre".

L'Egypte et la Jordanie, deux alliés clés des Etats-Unis, ont déjà exprimé leur rejet de l'idée lancée par M. Trump, pour, selon ses termes, "nettoyer" la bande de Gaza, où une trêve est entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre entre le Hamas et Israël.

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Mercredi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que "le déplacement du peuple palestinien de sa terre est une injustice à laquelle nous ne pouvons pas prendre part".

Le "rôle pivot, indispensable et irremplaçable" de l'UNRWA

Samedi, les cinq chefs de la diplomatie ont affirmé qu'ils "se réjouissaient de travailler avec l'administration" Trump "pour parvenir à une paix juste et globale au Moyen-Orient, conformément à la solution à deux Etats", prévoyant la coexistence d'un Etat palestinien au côté d'un Etat israélien.

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Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, et Hussein al-Sheikh, secrétaire général du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), ont participé à la réunion.

Deux jours après qu'Israël a rompu tous ses liens avec la principale agence d'aide de l'ONU pour les Palestiniens, l'UNRWA, les cinq ministres ont souligné son "rôle pivot, indispensable et irremplaçable", et rejeté "catégoriquement toute tentative de limiter son rôle".