Tous les facteurs sont réunis pour un sacre à domicile des All Blacks, le 23 octobre prochain. La coupe Webb Ellis les fuit depuis trop longtemps. Cette fois, les Néo-Zélandais n’ont pas le droit à l’erreur. Mais la compétition sera quand même très relevée. Entre les Springbocks et les Wallabies au Sud et l’Angleterre et la France au Nord, les prétendants au titre sont légion. Europe1.fr se prête au petit jeu des paris pour cette septième édition.
LE FAVORI
La Nouvelle-Zélande.Privés de sexe, privés de Twitter, les Blacks ne pensent qu’à ça depuis plusieurs mois. Tous les bookmakers les donnent en immenses favoris. Leur armada offensive (Nonu, Muliaina, Jane, Guildford) aligne les essais quand les avants raffutent à tout va. Même l’illustre arrière Jonah Lomu les voit s’imposer. Seulement voilà, les précédentes éditions ne plaident pas en leur faveur. Vainqueurs lors de la première édition en 1987, les Blacks n’ont plus atteint la finale d’un Mondial depuis 1995. Cette année, les locaux n’ont pas le droit à l‘erreur.
LES CHALLENGERS
L’Afrique du Sud. Toujours plus discrète que les Blacks ou les Wallabies, l’Afrique du Sud n’en reste pas moins une équipe redoutable dans l’hémisphère sud. Jugez plutôt : tenant du titre, les Srpingbocks ont également levé la coupe Webb Ellis en 1995. Avec Bryan Habana ou encore Gio Aplon sur les ailes, leurs supporters devraient voir défiler les essais. Leur pack est également très performant. Pour un deuxième sacre consécutif, ce qui serait une première, il faudra d’abord battre les Blacks en demi-finales…
L’Australie. Si vous ne connaissez pas encore Quade Cooper, vous découvrirez son génie pendant la Coupe du monde. Le demi-d’ouverture des Queensland Reds sait absolument tout faire. Avec ses mains, il trouve toujours la bonne passe. Au pied, il finit le travail. Au service d’une équipe très solide, Quade Cooper pourrait va faire parler de lui pendant cette Coupe du monde. Si la France passe l’obstacle anglais en quarts, les Wallabies pourraient bien retrouver les Bleus sur leur route dans le dernier carré.
LES OUTSIDERS
L’Angleterre. Jamais favori, toujours dans le coup. Le meilleur ennemi des Français ne devrait pas avoir de difficultés à s’extraire de sa poule (Argentine, Géorgie, Roumanie, Ecosse). Avec une équipe rajeunie et des individualités de grande classe (Ben Foden, Chris Ashton, Ben Youngs), le XV de la Rose peut rêver d’un destin similaire à celui de 2003. Si la logique est respectée, les Anglais pourraient retrouver leurs amis "frenchies" dès les quarts de finale…
La France. Après un tournoi des VI Nations catastrophique et une année marquée par des défaites traumatisantes face à l'Australie (59-16) ou l'Italie (22-21), les Bleus ne sont absolument pas favoris. Mais les hommes de Marc Lièvremont se sont bien préparés et leurs deux victoires contre l’Irlande en matches de préparation ont laissé entrevoir un nouveau visage. Si la charnière et la mêlée tiennent le coup, les Bleus pourraient peut-être créer la surprise.
L’Argentine. Troisième lors de la dernière Coupe du monde, les Pumas ne seront pas la révélation de ce Mondial. En revanche, ils peuvent bien être la confirmation. S’ils arrivent à sortir d’une poule pas évidente (constituée notamment de l’Angleterre et de l’Ecosse), les Argentins pourraient tirer leur épingle du jeu. Les Sud-américains pourront également compter sur l’expérience de certains joueurs comme Felipe Contepomi, à l’ouverture.