LE MATCH DU JOUR
Côté Nadal. Un "Rafa" en quarts de finale de Roland-Garros, jusque là, tout est normal. Mais une fois de plus, c’est la manière qui pose question. Contre Ljubicic, "Rafa" a commis beaucoup d’erreurs. En trois sets, Majorquin a dévissé encore un grand nombre de coups droits pour commettre un total de 24 fautes directes. Des statistiques auxquelles il nous avait pas habituées. Mais Nadal a quand même assuré l’essentiel avec sa 42e victoire en 43 matches à Roland-Garros. Au prochain tour, il rencontrera Robin Söderling, le seul joueur à l’avoir battu à Paris…
L’ETAT DE FORME
Côté Djokovic. Après sa victoire dimanche contre Richard Gasquet, Novak Djokovic se tournait tranquillement vers son quart de finale. Mais lundi matin, son futur adversaire, l’Italien Fabio Fognini a été obligé de jeter l’éponge. Victorieux 11-9 dans le dernier set de son 8e de finale contre Albert Montanes, Fognini est touché à la cuisse gauche. Il ne pourra donc pas honorer sa place en quarts de finale. Bonne nouvelle pour Novak Djokovic puisqu’il aura cinq jours pour se reposer avant la demi-finale, vendredi. Pour certains spécialistes, ce repos forcé pourrait être un inconvénient. "Djoko" pourrait se déconcentrer et sortir quelque peu du tournoi.
Côté Nadal. Si techniquement, Rafael Nadal n’a pas semblé au mieux contre le Croate Ivan Ljubicic, il est apparu plutôt bien physiquement. Toujours capable de couvrir beaucoup d’échanges en fond de court, Nadal a fait ses habituels petits tours de mobylette. Petit bémol tout de même, l’Espagnol est apparu moins vif sur la balle que d’habitude. Normalement, "Rafa" arrive très longtemps en avance pour se placer. Lundi, il semblait un peu gêné sur certaines de ses déplacements.
LES DECLAS
Côté Nadal. En conférence de presse d’après-match, Nadal n'a pas tenu à rassurer son public sur son jeu. Bien au contraire, il a été plutôt pessimiste sur ses chances de victoire finale : "pour l'instant, je ne joue pas assez bien pour gagner le tournoi". Et de poursuivre : "c'est la vérité, il faut être réaliste, on verra si je peux m'améliorer lors de mon prochain match". Une prochaine rencontre très délicate puisqu'il jouera contre sa bête noire à Roland-Garros, Robin Söderling. Mais ce qui est plus inquiétant pour le numéro un mondial, c'est le manque d'envie. "J'ai déjà gagné cinq fois ici et je n'ai pas l'obligation d'en gagner six". Avant de se reposer, l’Espagnol a quand même tenu à mettre la pression sur son adversaire numéro un, Novak Djokovic. Il a ainsi jugé que ne pas jouer pendant cinq jours était "plutôt mieux" pour le Serbe. Et de conclure : "il pourra se préparer et mieux se préparer".