Luis Suarez est assez créatif dans son genre. L'attaquant uruguayen de Liverpool n'est pas le type de footballeur bête et méchant qui prend un carton rouge pour avoir avoir fait pression auprès de l'arbitre. Suarez est un artiste des mauvais gestes. Dernier "chef d'œuvre" en date, une morsure à la Mike Tyson, dimanche sur le bras du défenseur de Chelsea, Branislav Ivanovic. Le "Cannibale" des Reds a été lourdement sanctionné par la Fédération anglaise, écopant de 10 matches de suspension. Mais ce dernier coup de sang n'est que le dernier d'une longue série d'écarts…
Novembre 2007 : il cogne un partenaire. Recruté quelques mois auparavant par l'Ajax Amsterdam, il est suspendu par le club néerlandais pour une altercation de vestiaire avec un coéquipier à la mi-temps d'un match.
Juillet 2010 : Suarez imite Maradona. A la dernière minute du quart de finale de la Coupe du monde contre le Ghana, Luis Suarez essaie d'imiter Diego Maradona en arrêtant un tir sur la ligne à la manière d'un gardien de but. A la petite différence que l'Uruguayen n'est pas vraiment connu pour sa discrétion. Exclu, il ne manque pas de manifester sa joie sur le bord du terrain quand le tireur ghanéen manque le pénalty.
Novembre 2010 : le premier plat du "Cannibale". Luis Suarez dîne toujours léger avant les matches. Du coup, quand il rentre sur le terrain, il a les crocs. Il arrive à réfréner son appétit la plupart du temps. Mais pas toujours… Encore attaquant de l'Ajax d'Amsterdam, il se jette au cou de Otman Bakkal, un joueur du PSV Eindhoven. Il sera suspendu sept matches par la Fédération néerlandaise pour ce gros suçon.
Octobre 2011 : l'acte raciste. Le problème avec ce genre de joueurs, c'est qu'ils sont toujours imprévisibles. Lors d'une rencontre contre Manchester United, Luis Suarez provoque le défenseur français Patrice Evra en le traitant à de multiples reprises de "negro" (noir en espagnol). Suspendu huit matches pour racisme, il aggrave son cas en refusant de serrer la main du Français quatre mois plus tard avant un match.
Octobre 2012 : Suarez le chambreur. Il célèbre un but en plongeant devant l'entraîneur d'Everton David Moyes. Avant la rencontre, ce dernier n'avait pas cessé de brocarder "les simulateurs comme Suarez".
Avril 2013 : le retour du "Cannibale". Vraiment affamé, Luis Suarez se tape le bras le défenseur de Chelsea, Branislav Ivanovic, dimanche soir dernier. L'arbitre ne voit rien et ironie de l'histoire, l'Uruguayen égalise dans les arrêts de jeu de la partie.