Thierry Henry, l'un des plus grands joueurs de l'histoire du football français, a officialisé mardi l'arrêt de sa carrière de joueur professionnel à l'âge de 37 ans. Cette carrière avait commencé le 31 août 1994 avec l'AS Monaco, contre Nice, il y a un peu plus de 20 ans. Europe 1 a choisi de célébrer cette carrière hors norme en 20 clichés.
17 juillet. Après avoir fait ses débuts chez les pros la saison précédente, Henry pose pour la photo officielle de l'ASM (en haut, 4e en partant de la droite) entre Sylvain Legwinsky (à gauche) et Emmanuel Petit (à droite). Lors de cette saison 1995-96, le natif des Ulis disputera 22 rencontres toutes compétitions confondues, pour 3 buts.
14 septembre. Henry vient de fêter ses 19 ans et s'impose comme un titulaire indiscutable au sein de l'AS Monaco. Il échappe ici à Sylvain Deplace lors d'un Monaco-Lyon que dispute également Ludovic Giuly (au fond), alors lyonnais.
25 mai. Henry remporte son premier titre majeur, celui de champion de France. L'ASM est sacrée après un succès contre Nantes (2-1), lors de la dernière journée de championnat. Henry pose ici avec un maillot du FCN, aux côtés de ses coéquipiers Victor Ikpeba, Ali Benarbia, Franck Dumas et Sonny Anderson.
3 juillet. Henry se jette dans les bras de son coéquipier Fabien Barthez après la qualification des Bleus aux tirs au but face à l'Italie, en quarts de finale de la Coupe du monde (0-0, 4-3 aux tab). Entré en cours de jeu en compagnie de David Trézéguet, les deux jeunes internationaux avaient inscrit leur tir au but.
20 janvier. Lors du mercato hivernal 1998-99, Henry rejoint la Juventus Turin pour 75 millions de francs (environ 11,5 millions d'euros). Il y reste six mois seulement, ne marquant que 3 fois en 19 apparitions. Aligné couloir gauche et assigné à d'ingrates tâches défensives, il ne s'est pas épanoui avec la "Vieille Dame".
11 juin. Deux ans après la Coupe du monde, Henry remporte le championnat d'Europe des nations avec les Bleus. Il fête ici le but de Sylvain Wiltord face au Danemark, lors du premier tour de la compétition (3-0).
29 décembre. Après son passage manqué à la Juventus, Henry rejoint Arsenal et Arsène Wenger, ancien coach de Monaco, en 1999. Aligné en pointe, il se découvre de redoutables qualités de buteur.
3 juin. Meilleur buteur sortant du championnat d'Angleterre, Henry passe à côté de sa Coupe du monde. L'attaquant des Gunners est exclu lors du deuxième match, face à l'Uruguay. La France est sortie dès le premier tour.
1er janvier. Henry, buteur ici face à Chelsea, continue d'aligner les buts outre-Manche. En fin de saison 2002-03, il remporte pour la deuxième fois la Coupe d'Angleterre avec les Gunners.
16 mai. En 2004, Henry remporte son deuxième et dernier titre de champion d'Angleterre. Il réalise cette année-là sa saison la plus accomplie sur le plan collectif - Arsenal reste invaincu toute la saison en Premier League avec 26 victoires et 12 nuls - mais aussi sur le plan individuel, avec 44 buts inscrits toutes compétitions confondues.
7 septembre. Sur le fil du rasoir en qualifications pour la Coupe du monde, l'équipe de France s'offre un grand bol d'air frais en Irlande, l'un de ses adversaires directs (1-0). Seul buteur de la soirée : Thierry Henry.
1er juillet. Henry offre la victoire aux Bleus face au Brésil en quarts de finale de la Coupe du monde. Ce but, ô combien important, reste célèbre également pour avoir été la seule passe décisive de Zinédine Zidane pour Henry. Les deux meilleurs joueurs français de ces dernières années n'ont jamais réussi à trouver une alchimie sur le terrain.
17 octobre. Face à la Lituanie, en éliminatoires de l'Euro 2008 (2-0), Henry inscrit à Nantes le 42e but de sa carrière en Bleu et devient officiellement le meilleur buteur de l'histoire des Bleus, devant Michel Platini (41 buts).
26 novembre. Henry a quitté Arsenal à l'été 2007 pour rejoindre le Barça et ses stars. Lors de la saison 2008-09, Messi et lui remportent le championnat d'Espagne, la Coupe du Roi et la Ligue des champions.
18 novembre. Le contrôle de la main le plus célèbre du football français. Et la passe décisive la plus discutée aussi. Henry offre un caviar à Gallas qui envoie la France au Mondial 2010 aux dépens de l'Irlande (1-0, 1-1 a.p.).
22 juin. Pour son dernier match chez les Bleus, Henry, bientôt 33 ans, s’assoit sur le banc aux côtés de Valbuena, Mandanda, Govou, Evra et Malouda. Il entrera en jeu mais ne parviendra pas à inverser la tendance. Les Bleus sont éliminés dès le premier tour avec 0 point et la fin de carrière internationale de "Titi" s'achève en eau de boudin.
26 juin. Dans la foulée de la Coupe du monde, Henry rejoint les Etats-Unis et la Major League Soccer (MLS) au sein des New York Red Bulls. Américanophile, Henry croque dans cette expérience à pleines dents.
9 janvier. Malgré son exil outre-Atlantique, Henry reste attaché à Arsenal, dont il a porté les couleurs entre 1999 et 2007. Il revient y faire une pige lors de l'hiver 2011-12 et marque notamment face à Leeds, en Coupe d'Angleterre.
4 mai. Cette année-là, les New York Red Bulls terminent en tête de la conférence Est mais échouent dans leur quête de la MLS Cup. En quatre saisons aux Etats-Unis, Henry n'est pas parvenu à accrocher ce titre à son palmarès.
27 juillet. Pour sa dernière saison, Henry, ici avec l'Australien Tim Cahill, continue de briller, avec 10 buts et 14 passes décisives. Mais son équipe est battue en finale de la conférence Est par le New England Revolution (1-2, 2-2). A l'issue du match retour, le 29 novembre, Henry annonce qu'il quitte les Red Bulls de New York. Un peu plus de deux semaines plus tard, il officialise la fin de sa carrière de footballeur. So long and thanks for the memories ! (Adieu et merci pour les souvenirs !)
>> LIRE AUSSI : Domenech : "Henry, l'égal des plus grands"