Özil, buteur placide Il était le joueur le plus attendu, samedi soir, à Berlin, face à la Turquie. Mesut Özil n'a pas manqué le match face au pays de naissance de son père. Le joueur du Real Madrid a inscrit le deuxième but d'une victoire allemande nette et sans bavure (3-0), qui s'est dessinée en fin de première période grâce à l'instinct de renard de Miroslav Klose, auteur d'un doublé. Plein de lucidité devant Volkan, avec un regard deuxième poteau avant de frapper au premier, Özil n'a pas célébré son but par respect pour ses origines. À lire : L'Allemagne sans pitié
Tout bon pour les Bleus Luxembourg-Belarus (0-0) et surtout Albanie-Bosnie (1-1). Quatre points de distribués seulement au lieu de six possibles et un statu-quo qui profite à l'étonnante Albanie, toujours leader du groupe D, celui de l'équipe de France. Une victoire des Bleus, samedi soir, à Saint-Denis, face à la Roumanie leur permettrait donc de s'emparer de la tête du classement.
Nani-Ronaldo, duo de choc Après un nul face à Chypre (4-4) et une défaite en Norvège (1-0), le Portugal du nouveau sélectionneur Paulo Bento a relevé la tête en dominant le Danemark (3-1). Dans un stade du Dragao loin d'être rempli, Ronaldo, auteur de la passe décisive sur le premier but de Nani, a fait le spectacle avec plusieurs missiles décochés des 20-25 mètres comme il en a le secret. Mais c'est dans la surface de réparation, après une offrande du joueur de Manchester United, auteur d'un doublé, que le capitaine de la Selecçao a clos le score d'une frappe croisée. À lire :Nani secoue le Portugal
Espagne, fortes têtes Les champions du monde ont mis une mi-temps avant de forcer le verrou de la défense lituanienne (3-1). Les trois buts de la Roja ont tous été inscrits de la tête, dont deux pour le seul attaquant de l'Athletic Blibao, Fernando Llorente, et le dernier pour David Silva. Après deux victoires en deux matches, l'Espagne passera un premier test, mardi, en Ecosse. À lire :L'Espagne prend de la hauteur
Chapron, pas de main pas de vilain Arbitre d'Irlande du Nord-Italie, le Français Tony Charpron, qui officiait lors du dernier Lens-Lille où il avait exclu deux Sang et Or pour des propos déplacés, n'a pas été sévère avec la Squadra Azzura. À deux reprises, il n'a pas sifflé de penalty pour les Nord-Irlandais face à l'Italie (0-0). C'était sans doute la bonne décision après le contrôle maladroit de Giorgio Chiellini. C'est plus discutable sur le contre de Daniele de Rossi sur un centre venu de la droite. En refusant de siffler un main, Tony Charpon ne voulait pas être le vilain de l'histoire... À lire :L'Italie n'a pas trouvé la clé
On a retrouvé la mère Russie Démarche assurée, beauté du geste, la Russie qui nous avait régalé lors de l'Euro 2008 semble être de retour. Les joueurs de Dick Advocaat ont dominé les Irlandais chez eux (3-2) après avoir mené 3-0. Le premier but d'Alexander Kherzakov fait suite à un retourné dans la surface et le deuxième, d'Alan Dzagoev, est un régal avec débordement sur le côté droit et feinte de frappe.
Serbie, Slovaquie, surprise surprise La Serbie, qui avait fini devant la France lors de son groupe de qualification pour la dernière Coupe du monde, a été dominée (3-1) à domicile par la modeste Estonie, classée... 70 places derrière elle au classement FIFA (85e contre 15e). L'ancien gardien de Nantes, Vladimir Stojkovic, a encore fait des siennes en ratant totalement sa sortie sur le but contre son camp d'Aleksandar Lukovic dans le temps supplémentaire. Encore plus surprenant peut-être encore, la défaite de la Slovaquie (16e) en Arménie, classée 105e au classement FIFA, soit entre l'Azebaïdjan et le Kazakhstan...
Saint-Marin victime expiatoire La seule petite nation à avoir "tenu son rang" ce vendredi soir aura été finalement Saint-Marin. La principauté, dernière nation européenne au classement FIFA (203e) a sombré en Hongrie (8-0).