12 octobre 1996, le soliste du Barça en action. Ronaldo, qui s’est révélé avec le PSV Eindhoven les deux saisons précédentes, éclate à la face de l’Europe à l'automne 96 avec le Barça. Et en particulier lors de ce match de Liga à Saint-Jacques de Compostelle. Il intercepte le ballon au milieu de terrain, résiste à un tirage de maillot, file droit vers le but, repique vers le point de penalty entre deux défenseurs et trompe le gardien d'un tir à ras de terre. Pendant longtemps, ce but a incarné la "patte Ronaldo", ce savant mélange de force, de technique et de vitesse. A tel point que Nike en fit un spot publicitaire en début d'année 1997. Pour sa seule saison en Catalogne et en 50 matches, Luiz Nazario de Lima inscrit alors 49 buts... Un phénomène est né.
Ronaldo ridiculise la défense de Saint-Jacques-de-Compostelle :
6 mai 1998, une feinte pour une coupe. Ronaldo, passé du Barça à l'Inter après une saison seulement passée en Catalogne, remporte sa deuxième Coupe d'Europe en deux ans. Alors que les Nerazzurri mènent déjà 2-0 face à la Lazio Rome lors d'une finale de la Coupe UEFA 100% italienne disputée au Parc des princes, Ronaldo, lancé à la limite du hors-jeu, efface le gardien romain Luca Marchegiani grâce à plusieurs feintes de corps. Cette année-là, le Brésilien termine également deuxième meilleur buteur du championnat italien. C'était avant les blessures à répétition...
Ronaldo assoit la victoire de l'Inter (à 1'48") :
26 juin 2002, le Mondial à ses pieds. Après trois saisons quasi blanches à l'Inter (25 matches en tout), Ronaldo retrouve son niveau sous le maillot auriverde et termine meilleur buteur du Mondial, presque à la surprise générale. Parmi ses huit buts, on retient notamment celui marqué contre la Turquie, en demi-finales. Alors que la Seleçao connaît bien des difficultés à forcer le verrou turc, "el fenomeno" trouve la faille sur un exploit personnel. Après avoir pris le dessus sur son adversaire direct, il surprend Rustü d'un pointu. Il marquera ensuite les deux buts de la finale face à Oliver Kahn, s'ouvrant ainsi la voie vers une deuxième Ballon d'Or en fin d'année, après celui de 1997.
Ronaldo offre la victoire au Brésil face à la Turquie (à 2'17") :
23 avril 2003, un Galactique dans les étoiles. Après la Coupe du monde remportée avec le Brésil, Ronaldo rejoint le Real Madrid, tenant de la Ligue des champions. En avril 2003, les Merengue affrontent Manchester United en quarts de finale. Le match retour est marqué du sceau de Ronaldo. Il inscrit un triplé, avec une frappe au premier poteau, une offrande de Roberto Carlos et un tir somptueux de plus de 20 mètres. Quatre ans et demi après sa finale de la Coupe du monde manquée face à la France, en 1998, Ronaldo prend sa revanche sur Fabien Barthez de la plus éclatante des manières. Il passe quatre saisons et demie en Espagne, inscrivant 83 buts en Liga.
Ronaldo écœure Barthez (à 1'19") :
27 juin 2006, un quinzième but pour l’histoire. Même s’il n’a plus joué depuis plus de deux mois avec le Real, Ronaldo, de retour de blessure, est présent en Allemagne avec la Seleçao. Cinq minutes seulement après le début du huitième de finale face au Ghana, il met son équipe sur les bons rails avec un but qui est presque la copie conforme de celui qu'il avait inscrit avec l'Inter Milan en finale de la Coupe UEFA, huit ans plus tôt. Mais c'est surtout son quinzième en Coupe du monde, lui permettant de devenir le meilleur buteur de l'histoire de la compétition, une unité devant l'Allemand Gerd Müller. C'est aussi le dernier de ses 62 réalisations sous le maillot brésilien...
Ronaldo devient seul meilleur buteur de l'histoire du Mondial :