La victoire pour les Garmin. Avec seulement 23 kilomètres dans ce chrono, les spécialistes savaient que les écarts seraient très réduits à l’arrivée aux Essarts, en Vendée. Les rouleurs ont fait la différence. Et au petit jeu du chrono, c'est l'équipe américaine Garmin-Cervélo qui a été la plus forte, devançant de 4 secondes les BMC de Cadel Evans et les Sky de Wiggins.
Hushovd en jaune pour une seconde. C'est un vieux briscard de la Grande boucle. A 33 ans, le Norvégien dispute cette année son 11e Tour de France. Grâce à l'excellent chrono du team Garmin, Thor Hushovd chipe le maillot jaune à Philippe Gilbert. A lire : Hushovd ressort du collectif
Contador limite les dégâts. Avec une équipe absolument pas spécialisée dans le contre-la-montre, Alberto Contador peut s’estimer heureux dimanche soir. Le triple vainqueur du Tour n'a perdu qu'une trentaine de secondes dans cette étape, un moindre mal pour l'Espagnol.
Les frères Schleck tiennent le coup. On le savait avant le départ de ce contre-la-montre, les coureurs luxembourgeois ne raffolent pas de cet exercice. Mais grâce à un excellent Fabian Cancellara, le champion de monde de la discipline, les frères Schleck ont plus que limité la casse. En finissant à la quatrième place avec le team Leopard-Trek, Andy et Franck ont repris 24 secondes supplémentaires à Alberto Contador. En seulement 214 kilomètres, le vainqueur de la précédente édition accuse déjà à 1'38 de retard au général. A lire : Tout roule pour les Schleck
Une appréhension générale. "Tout le monde a peur au début d’un chrono par équipes. Les grimpeurs d’être largués et les rouleurs de ne pas être à la hauteur de ce qu’on attend d’eux". Dans les colonnes deL’Equipe, l’explication de David Millar, l’Ecossais de Garmin-Cervélo, montre bien le stress général dans le peloton avant le départ du contre-la-montre. A part quelques petites chutes et un ou deux couacs, cette étape s’est plutôt bien déroulée. La petite distance (23 kilomètres) a certainement aidé les 22 équipes à ne pas trop se désunir.
Evans dans le bon rythme. Depuis quelques mois, seuls deux hommes font fréquemment la Une de la presse : Alberto Contador et Andy Schleck, désignés comme les grands favoris de cette 98e édition. Mais n'oublions pas trop vite l'Australien Cadel Evans. Troisième du classement général à seulement une seconde de Thor Hushovd, le leader de l'équipe BMC a été impressionnant lors du contre-la-montre par équipes. S'il résiste dans les étapes de montagne, là où il est le moins à l'aise, Evans sera, à n'en pas douter, un des prétendants pour la victoire finale.