L'entraîneur français Arsène Wenger, qui a vécu dimanche son dernier match à la tête d'Arsenal au bout de 22 ans, "ne sai[t] pas du tout" ce qu'il fera la saison prochaine, a-t-il déclaré sur SFR Sport.
"Peut-être que c'est mieux de changer de pays". "Pour l'instant, je ne sais pas du tout ce que je ferai. Je me refuse à toute supposition. Il faut que je prenne un tout petit peu de recul et savoir vraiment au fond de moi dans quel sens je veux aller. Je ne le sais pas encore", a dit l'Alsacien de 68 ans à l'issue de la victoire des Gunners 1-0 à Huddersfield, lors de la 38e et dernière journée du Championnat d'Angleterre."J'ai reçu des offres oui" a ensuite reconnu Wenger en conférence de presse. "Mais je n'ai discuté avec personne. En Angleterre ? Peut-être que c'est mieux de changer de pays".
"Un amour passionné pour le club". "C'est très émouvant, je suis arrivé le 1er octobre 96 quand même. Aujourd'hui dans le foot, une année c'est beaucoup, deux ans c'est déjà extrêmement long, jamais je n'aurais pensé à l'époque que je resterais 22 ans, je pensais au maximum trois ans", a-t-il avancé au micro de SFR Sport. "On est attaché aux supporters, même quand parfois ils ont été vindicatifs. On a un truc en commun, c'est qu'on aime le club. On a eu des différends, mais on a quand même le plus fort qui nous lie, c'est un amour passionné pour le club" londonien, a ajouté Wenger, qui affrontait depuis des années une fronde grandissante de fans.
"C'était une belle journée, parce que Huddersfield fêtait son maintien en Premier League. Nous, on a fêté un peu mon départ : pour que ce soit un peu réussi quand même, il fallait une victoire, ç'a été", a-t-il également noté.