La marathonienne Clémence Calvin a de nouveau été suspendue provisoirement par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), a appris l'AFP de sources concordantes, alors qu'elle est soupçonnée de s'être soustrait à un contrôle antidopage le 27 mars à Marrakech.
Première décision cassée par le Conseil d'État. Clémence Calvin avait déjà été suspendue provisoirement une première fois début avril, une décision cassée par le Conseil d'État - l'athlète n'ayant pas été reçue auparavant par l'AFLD - ce qui lui avait permis de courir le marathon de Paris il y a deux semaines. Elle avait réalisé à l'occasion une performance impressionnante (2h 23 min 41 sec) et battu le record de France pour sa deuxième course sur la distance.
Clémence Calvin a été reçue mardi dernier par la présidente de l'AFLD Dominique Laurent. Les conditions étaient réunies pour une nouvelle suspension provisoire, qui lui a été notifiée la semaine dernière, en attendant l'instruction du dossier. L'AFLD accuse Clémence Calvin de s'être soustraite à un contrôle le 27 mars à Marrakech. Elle accuse son mari et entraîneur Samir Dahmani, également athlète international français, d'obstruction au contrôle. Ils risquent tous les deux quatre ans de suspension.
Une plainte pour "violences et menaces" déposée au Maroc. L'athlète dénonce elle des violences de la part du directeur des contrôles de l'AFLD Damien Ressiot, et assure que les contrôleurs ne s'étaient pas présentés comme tel, des allégations niées en bloc par les intéressés. Clémence Calvin a porté plainte pour "violences et menaces" il y a trois semaines au Maroc.