Le Suisse Roger Federer a trébuché en finale du tournoi ATP de Halle face au Croate Borna Coric (7-6 (8/6), 3-6, 6-2) et offre du même coup la place de N.1 mondial à l'Espagnol Rafael Nadal à une semaine du début de Wimbledon.
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— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 24 juin 2018
Coric remporte le tournoi de Halle face à Federer ! pic.twitter.com/pVDbhj8yOf
Federer devait absolument s'imposer pour conserver le trône reconquis grâce à sa victoire à Stuttgart la semaine passée. Il n'a jamais trouvé la faille face à un adversaire qui l'avait déjà malmené lors de leur dernière confrontation (victoire étriquée du Suisse 5-7, 6-4, 6-4 en demi-finale à Indian Wells).
Un compteur bloqué à 98 victoires sur le circuit professionnel. Un brin émoussé tout au long du tournoi allemand, qu'il a remporté à neuf reprises, l'homme aux 20 Grands Chelems a à nouveau vacillé. Comme face à Benoît Paire (deux balles de match sauvées), comme face à Denis Kudla et Matthew Ebden (victoires poussives). Après Lleyton Hewitt en 2010 et Tommy Haas en 2012, le vainqueur du jour, tout simplement plus fougueux, a coupé l'herbe sous le pied du Suisse, compteur bloqué à 98 victoires sur le circuit professionnel.
Opportunisme. À huit jours du coup d'envoi de Wimbledon, Federer n'a pas encore montré son meilleur niveau. Coric a su se montrer opportuniste pour grappiller point après point et faire vaciller le Bâlois, pourtant vainqueur de ses 20 derniers matches sur herbe. Tommy Haas, qui a pris sa retraite cette année, deux semaines avant de fêter ses 40 ans, était le dernier a avoir fait chuter Federer. C'était à Stuttgart, en 2017.
Le deuxième titre de la carrière de Coric. À 21 ans, le Croate remporte quant à lui le deuxième titre de sa carrière, après Marrakech sur terre l'an passé. Il avait auparavant perdu deux finales, à Chennai et Marrakech en 2016. Après avoir battu Rafael Nadal (Bâle 2014, Cincinnati 2016) et Andy Murray (Dubaï 2015, Madrid 2017), le jeune loup s'offre avec Federer un nouveau scalp de ténor. À Halle, cette année, il avait déjà fait chuter d'entrée le N.3 mondial, l'Allemand Alexander Zverev, et s'était qualifié pour la finale en bénéficiant de l'abandon de Roberto Bautista (16e).