La finale retour de la Copa Libertadores River Plate-Boca Juniors, reportée à la suite d'incidents violents samedi à Buenos Aires, se jouera sur terrain neutre, hors d'Argentine, a décidé mardi la Confédération sud-américaine de football (Conmebol).
"Il est plus prudent que le match ne se joue pas (en Argentine). La finale se jouera le 8 ou le 9 décembre, dans un lieu à définir par l'administration de la Conmebol", a annoncé dans un communiqué publié sur twitter l'instance qui gère le football sud-américain. "Les conditions ne sont pas réunies pour que la finale se joue en Argentine", a précisé peu après le président de la Conmebol Alejandro Dominguez, lors d'une conférence de presse à Asuncion, au siège de la Conmebol.
La finale aller s'était soldée par un match nul 2-2. Lors de la finale aller le 10 novembre, le duel 100% argentin s'était soldé par un match nul 2 à 2. La décision ne satisfera aucune des deux équipes. Boca Juniors réclame la coupe sur tapis vert devant le tribunal de discipline de la Conmebol, estimant que River Plate doit être puni pour les incidents. River Plate voulait disputer la finale retour dans son stade Monumental.
Le bus de Boca attaqué. Prévu initialement samedi au stade Monumental de Buenos Aires, le duel entre les deux clubs les plus titrés d'Argentine a été reporté après que deux joueurs de Boca Juniors ont été blessés, alors que le bus les transportant a été attaqué à coups de pierres, bouteilles et gaz lacrymogène par des supporteurs ultras de River Plate. Alors que la majorité des 60.000 spectateurs avaient pris place dans le stade, dont le président de la Fifa Gianni Infantino, la Conmebol a d'abord retardé la rencontre à deux reprises, avant de la reporter à dimanche. Un des joueurs blessés, le capitaine de Boca Pablo Perez, étant dans l'incapacité de jouer dimanche, la finale du tournoi de clubs le plus prestigieux d'Amérique du sud a ensuite été reportée.