Le duo Nicolas Mahut/Pierre-Hugues Herbert, reconstitué samedi en Coupe Davis, a mis la France à un point des quarts de finale en dominant au forceps les Néerlandais Jean-Julien Rojer et Robin Haase, samedi lors du double à Albertville. La France a pris l'avantage (2-1) et comptera très probablement sur Adrian Mannarino pour sceller la qualification dimanche face à Haase, à moins que Lucas Pouille, blessé au cou, ne soit rétabli à temps.
Ce double, remporté 7-6 (8/6), 6-3, 6-7 (3/7), 7-6 (7/2) au terme d'un beau suspense était capital pour les Bleus qui ont jonglé avec les blessures de leurs deux titulaires, Lucas Pouille (cou), forfait pour le premier simple vendredi, et Jo-Wilfried Tsonga (genou gauche), indisponible pour l'intégralité de ce premier tour. Après la défaite inaugurale du remplaçant de dernière minute, Mannarino, Gasquet avait eu la lourde tâche de remettre la France à égalité avec les Pays-Bas.
#ATPExtra#CoupeDavis
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 3 février 2018
Les Bleus s'imposent dans le double et mènent désormais 2-1 ! pic.twitter.com/BvYO2ddmBJ
Mahut, l'amour du maillot bleu malgré tout. Samedi, les compères Herbert et Mahut ont rempli le contrat avec panache et sang-froid dans les moments cruciaux malgré quelques sueurs froides. Il a fallu écarter trois balles de set avant de faire plier le puissant Haase et Rojer, l'un des meilleurs spécialistes du double, qui a pointé au 3e rang mondial en 2015, l'année de son titre à Wimbledon, et s'est offert aussi l'US Open l'an passé. Les Français ont eu la bonne réaction quand il le fallait. Mahut a clos les débats d'un service gagnant après 3h22 de combat.
Tout un symbole pour pour le Français de 36 ans, écarté au dernier moment de la finale contre les Belges en novembre. "Il a fallu que je digère cette non-sélection (pour la finale)", expliquait l'Angevin jeudi. Pour ce bon soldat, l'attachement au maillot bleu a été plus fort que tout. "A partir du moment où je suis joueur professionnel, je reste à la disposition de l'équipe de France. Mon discours n'a pas changé et ne changera jamais", précisait l'ancien N.1 mondial du double, qui a néanmoins mis "plus de temps pour retrouver la motivation" que d'habitude.