Terminée, la compétition sur quatre week-ends. Oubliés, les matches en cinq sets. Finie, la logique de domicile et extérieur. La Fédération internationale de tennis a acté jeudi le bouleversement de la Coupe Davis. En Floride, l'ITF a validé le projet de réforme de sa principale épreuve par équipe, qui s'annonce comme un grand chambardement, et ce dès 2019. Présentation de la nouvelle formule.
Un calendrier resserré. La Coupe Davis voit son format raccourci et condensé, avec une épreuve organisée sur une semaine, en novembre, au lieu des quatre week-ends répartis tout au long de l'année. Elle se disputera désormais sur terrain neutre, dans une seule ville.
Des poules, puis une phase finale. Dix-huit équipes seront sur la ligne de départ, chaque année, pour tenter de remporter le tant convoité saladier d'argent promis au vainqueur. Les quatre demi-finalistes de la saison précédente seront automatiquement qualifiés. En plus, deux nations seront invitées, et douze équipes se seront qualifiées lors d'un premier tour disputé en février entre 24 nations sur le modèle historique domicile-extérieur, réduit à deux jours au lieu de trois.
De cinq sets à trois sets. Ces dix-huit équipes commenceront la semaine par une phase de poules (six groupes de trois) où chaque nation disputera deux rencontres (deux simples, un double) entre le lundi et le jeudi. Les premiers de chaque groupe et les deux meilleurs deuxièmes se qualifient pour les quarts de finale, disputés le vendredi. Les demi-finales se tiendront elles le samedi, et la finale le dimanche. Dans cette nouvelle compétition, qui s'annonce dense sportivement, les matches en cinq sets sont remplacés par des rencontres en trois sets.
Deux équipes reléguées. Les deux plus mauvaises équipes du plateau seront reléguées à l'issue de la saison, et toutes les équipes exceptées les demi-finalistes, devront passer par une session de qualification en février pour espérer disputer la Coupe Davis l'année suivante.
Plus d'argent en jeu, pour attirer les meilleurs joueurs. Cette nouvelle formule voit également le prize-money changer radicalement. Le partenariat conclu avec le groupe d'investissement Kosmos, présidé par le footballeur Gerard Piqué, garantit 20 millions de dollars (17 millions d'euros) chaque année aux joueurs participants, et plus encore (22 millions de dollars, soit 19 millions d'euros) aux fédérations pour le développement du tennis. C'est l'argument massue qui a conquis de nombreuses fédérations, censé encourager la participation des stars.