sécurité champs-élysées coupe du monde 1:26
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Louis de Raguenel
Ce dimanche après-midi, des millions de Français seront devant leur écran pour suivre la finale du Mondial, mais aussi dans les rues, où un important dispositif de maintien de l'ordre a été mis en place. 14.000 policiers et gendarmes sont à pied d'œuvre pour éviter d'éventuels débordements, notamment dans les grandes villes.

Ce dimanche après-midi, la France affrontera l'Argentine pour la finale de la Coupe du monde au Qatar. Les Français seront donc nombreux devant leur télévision, dans les bars mais aussi dans les rues. En cas de victoire des Bleus, la préfecture de police de Paris attend entre 300.000 et 600.000 supporters sur les Champs-Élysées. Un important dispositif du maintien de l'ordre a été mis en place.

Vigilance élevée à Paris

En tout, 14.000 policiers et gendarmes, soit 4.000 de plus que mercredi dernier pour la demi-finale France-Maroc, sont à pied d’œuvre dans tout le pays pour assurer la sécurité et surtout éviter des scènes de violences, comme celles qu’on a vues lors des précédents matchs. Mercredi dernier, 266 fauteurs de troubles ont été interpellés.

 

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Dans le détail, c’est à Paris que la vigilance est la plus élevée : 2.750 policiers et gendarmes, contre 2.000 samedi dernier, seront déployés, avec notamment les BRAV (brigades de répression de l’action violente), spécialisées dans l’extraction à moto de casseurs.

Relative sérénité du côté de la place Beauvau

Ailleurs dans le pays, les policiers suivront de près la situation, notamment à Lyon, Marseille, Nice, Montpellier ou encore à Lille, où les services de renseignement ont anticipé des éventuels débordements. Mais aussi, selon plusieurs sources, des appels à la violence contre les forces de l’ordre, notamment venant des banlieues ou encore de personnes issues de l’immigration, qui, selon ces mêmes sources "ne supportent pas l’idée qu’un pays arabe ne soit pas qualifié en finale".  

Du côte de la place Beauvau, on affiche une relative sérénité même si, après le fiasco du Stade de France en mai dernier, Gérald Darmanin est bien conscient que l’enjeu sécuritaire de cette finale est aussi très politique.