Un adversaire que les Bleus n'avaient pas prévu d'affronter pour cette Coupe du monde. Après les blessures, l'équipe de France doit faire face à un virus qui a touché plusieurs joueurs. Alors à la veille de la finale face à l'Argentine, faut-il s'inquiéter ? Si on en croit les Français qu'Europe 1 a pu interroger, il faut garder confiance et tout donner pour la finale.
"La motivation de Deschamps, un Doliprane et c'est parti", plaisante un jeune homme avant d'ajouter, plus sérieusement, "il faut que les médecins fassent leur maximum. Et pour les joueurs aussi. Une finale de Coupe du monde, ce n'est pas tous les ans, donc ce serait chouette qu'ils puissent se rétablir au plus vite."
"Il y a tout un pays derrière eux"
Un constat partagé par un autre supporter. "C'est le dernier match et c'est la Coupe du monde donc il faut qu'ils y aillent à fond parce qu'en plus, il y a tout le pays derrière eux. On est tous là !" Le virus n'inquiète pas non plus cet autre fan des Bleus, qui met en avant la force de l'ensemble de l'équipe. "Même si on a des joueurs qui nous manquent, on a toujours quelqu'un pour les remplacer. La dynamique est bonne. Donc, même avec des joueurs absents, je pense qu'on peut vraiment faire la différence et bien jouer collectivement."
Si on fait un point sur l'effectif, Upamecano et Rabiot, qui n'ont pas pu jouer la demi-finale face au Maroc à cause de ce virus, sont revenus dans le groupe. Ils vont mieux. Kingsley Coman se soignait encore vendredi mais devrait être disponible pour le match. Le problème, c'est qu'on a appris hier que Varane et Konaté sont également touchés. Ils n'ont pas participé à l'entrainement. Le staff des Bleus se veut rassurant. Mais pourront-ils être alignés dans le onze de départ face à l'Argentine ? On pense notamment à l'indéboulonnable vice-capitaine Raphaël Varane.
Côté argentin, Lionel Messi touché aux ischio-jambiers ?
"Le ressenti du joueur est important et il fait partie de la décision finale. Donc en fait, c'est une concertation intelligente entre les entraîneurs, le service médical et le joueur. Et à la fin de cela, chacun décide en conscience et une décision collective est prise", explique Thierry Blancon, préparateur physique, au micro d'Europe 1.
À 32 heures du coup d'envoi, la décision n'est pas encore prise. Côté argentin, Lionel Messi serait touché aux ischio-jambiers. Aucun doute sur sa participation au match, mais la question est de savoir s'il sera diminué ou pas à cause de cette gêne.
En tout cas, on a envie d'y croire. Côté tricolore, 77 % des Français interrogés pensent qu'on va gagner une troisième étoile, d'après un sondage OpinionWay pour Le Parisien.