L'équipe nationale américaine est-elle vraiment imprenable dans cette Coupe du monde féminine ? Au regard de son match laborieux contre l'Espagne, lundi, en huitièmes de finale, remporté dans la douleur (2-1), il est permis d'en douter.
Deux penalties de Rapinoe
Les Américaines sont restées longtemps accrochées par des Espagnoles très joueuses, et seul un penalty validé par la VAR et transformé par Megan Rapinoe (2-1, 77e) a soulagé une équipe pourtant sûre d'elle avant la rencontre. La même Rapinoe avait ouvert le score très tôt dans la partie, là aussi sur penalty (1-0, 6e). Mais très vite, les Espagnoles avaient immédiatement recollé au score par l'intermédiaire de Jennifer Hermoso (1-1, 9e).
Un exploit pas impossible ?
Tout au long de la partie, les joueuses de Jill Ellis ont ensuite davantage peiné pour se procurer des occasions que lors de trois leurs premières rencontres, conclues avec trois victoires et 18 buts marqués sans en encaisser aucun.
La France est prévenue : vendredi, en quarts de finale au Parc des Princes (21 heures), l'exploit n'est pas impossible si les Américaines ne développent pas un jeu aussi léché qu'au premier tour. Cette rencontre face à l'Espagne a démontré que c'était possible.