Les Championnats du monde de cyclisme 2027 auront lieu en Haute-Savoie, dans l'est de la France, a annoncé l'Union cycliste internationale (UCI) lors de son congrès jeudi en marge des Mondiaux à Wollongong, en Australie. La France et les Pays-Bas étaient les deux pays en lice pour décrocher ces "Super Championnats du monde", regroupant désormais chaque année préolympique l'ensemble des disciplines du cyclisme, de la route au BMX en passant par la piste et le VTT, y compris en handisport.
19 disciplines représentées
Ce format élargi proposera ainsi 13 disciplines l'année prochaine à Glasgow, en Écosse, et passera à 19 disciplines en 2027 lors des Championnats du monde qui auront lieu du 11 au 26 septembre en Haute-Savoie où les Mondiaux de VTT ont rencontré un grand succès cet été aux Gets.
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"C'est une très grande satisfaction pour le cyclisme français qui va amener tous les projecteurs sur notre sport. Mon ambition est qu'il apparaisse au même niveau qu'une Coupe du monde de rugby ou un Euro de foot", a réagi auprès de l'AFP le président de la Fédération française de cyclisme (FFC), Michel Callot. Il s'est également félicité du retour, dans le cadre de ces "Super Mondiaux, des Championnats du monde sur route qui auront lieu pour la première fois en France depuis ceux organisés en 2000 à Plouay.
Une candidature rejetée par les habitants de Haute-Savoie
L'épreuve reine, la course en ligne, se déroulera sur un parcours qui sera le copier-coller de celui des Mondiaux 1980 remportés par Bernard Hinault, sur un circuit empruntant l'ascension de la mythique côte de Domancy (2,7 km à plus de 8% de moyenne).
Les candidatures française et néerlandaise ont été départagées par un vote du Comité directeur de l'UCI qui s'est réuni mardi et mercredi et qui a par ailleurs désigné Montréal comme ville organisatrice des Mondiaux de cyclisme 2026 sur route, un après le Rwanda et deux ans après la Suisse.
La candidature française ne fait cependant pas l'unanimité en Haute-Savoie où plusieurs recours, dont un premier a été rejeté par le Tribunal administratif de Grenoble, ont été déposés par un collectif d'associations et des élus écologistes qui fustigent "un projet du XXe siècle".