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Axel May // Crédit photo : Mathieu Thomasset / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Ce dimanche 10 novembre, les spectateurs du Vendée Globe, une course à la voile de 40.000 kilomètres, vont devoir jouer des coudes pour trouver la meilleure place sur les différents points de vue, aux Sables-d'Olonne. Des centaines de milliers de personnes sont attendues pour voir partir les 40 skippers engagés cette année. Le départ est donné à 13h02.

Le Vendée Globe s'élance ce dimanche à 13h02, zéro deux précisément. Cette année, 40 skippers s'engagent à parcourir sur les flots, les 40.000 kilomètres de quatre océans. Parmi les 40 concurrents, deux handisportifs sont présents, dont Damien Seguin, né sans main gauche, ancien porte-drapeau de la France aux Jeux paralympiques de Londres.

"Intelligence de navigation"

Il y a quatre ans, le skipper Damien Seguin avait fini à la septième place. Cette fois, à bord d'Apicil, il vise encore plus haut. "Ce que je suis venu chercher dans la course au large, c'est cette mixité totale", déclare-t-il au micro d'Europe 1. Pour le médaillé d'or aux Jeux paralympiques, tous les sportifs concourent au même niveau.

"C'est super, parce qu'on prend la même ligne de départ que tout le monde, on a les mêmes bateaux, il y aura la même ligne d'arrivée, il n'y a pas de compensation de temps, il n'y a pas de classement spécifique", explique-t-il. Cette égalité est rendue possible "par le fait que ce soit un sport mécanique", ajoute-t-il, en précisant qu'il n'y a "pas uniquement la performance physique qui rentre en compte, il y a aussi l'intelligence de navigation".

"Et là handi ou pas, on a tous les mêmes capacités pour réfléchir de manière optimum, pour trouver la meilleure route possible".  Il conclut : "Si je termine avec un bateau en bon état, je pense que j'aurai les capacités de faire un bon résultat".